Politique

3e session extraordinaire Assemblée nationale : le Code électoral à l’ordre du jour

La troisième session extraordinaire de l’année de l’Assemblée nationale s’est ouverte ce 18 août 2020. Avant la clôture prévue pour le 25 du même mois, les élus nationaux vont examiner trois dossiers inscrits à l’ordre du jour, parmi lesquels le projet de loi portant modification de la loi 014 -2001/AN du 3 juillet 2001 portant Code électoral.

Des députés lors de l’ouverture de la session

En général, les ouvertures de sessions extraordinaires du Parlement sont expéditives et la présente n’a pas dérogé à la règle. Pas plus de deux quarts-d‘heure ont suffi aux 108 votants pour épuiser  l’ordre du jour y relatif. Au cours de cette session, trois projets de loi ont été examinés : un projet de loi portant autorisation de ratification du traité relatif aux autorités africaines et malgaches de l’aviation civile adopté à N’Djamena le 20 janvier 2012 ; un projet de loi portant autorisation de ratification de l’amendement à l’accord cadre portant création de l’Alliance solaire internationale adopté le 3 octobre 2018 à New Delhi en Inde. Le troisième projet de loi porte sur la modification de la loi 014 -2001/AN du 3 juillet 2001 portant code électoral. Il va sans dire que ce dernier dossier est des plus importants inscrits à l’ordre du jour, les élections présidentielle et législatives prévues pour se tenir dans quelque trois mois.

La session actuelle, a rappelé le président de l’Assemblée, Alassane Bala Sakandé, tire son fondement de l’article 88 de la Constitution et n’est que l’accession à une requête du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré. La clôture est prévue pour le 25 août prochain. Quant à la prochaine audience, elle se tiendra la veille, soit le 24 août. Mais bien avant, une autre date, le 19 août, ne passera pas inaperçue pour la représentation nationale. Ce jour rappelant le décès de l’ex-patron de l’hémicycle, feu Salifou Diallo, son successeur, Alassane Sakandé a fait cet aveu : « je souhaiterais que tous, nous ayons une pensée pieuse à l’endroit de notre défunt président.

Bernard Kaboré

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