Société

Lutte contre le terrorisme : Damiba, « un envoyé de Dieu pour sauver le Burkina », selon Pascal Zaïda

Où en est le Burkina dans la guerre contre le terrorisme sept mois après le coup d’Etat du 24 janvier 2022 ? « Dans une situation positive », a répondu, sans hésiter, le président de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) lors d’une conférence de presse tenue dans la matinée du 30 août 2022 à Ouagadougou. Les voyants sont au vert, estime le président de la CNTR, Pascal Zaïda qui en attribue le mérite au président Paul Henri Sandaogo Damiba qu’il considère comme « un envoyé de Dieu ».

Les animateurs de la conférence, Pascal Zaïda au milieu

Sur quoi s’appuie la CNTR pour juger « positive » le tableau sécuritaire national ? Pour le président de cette structure, il faut juste tourner le regard vers « les efforts de nos vaillantes forces combattantes qui tendent à fragiliser la capacité de nuisance des groupes armés terroristes qui, aux abois désormais, s’en prennent lâchement et misérablement aux symboles et biens de l’Etat et aux populations civiles », a indiqué le président de la Coordination, Pascal Zaïda. Et d’ajouter : « la défection dans les rangs des terroristes et la paralysie de leurs moyens, à travers les mesures du gouvernement, les contraignent à se mouvoir en petits groupes  à l’intérieur du pays pour prêcher la psychose au sein de population. « Que vous le vouliez ou pas, la question sécuritaire évolue de manière positive, ça bouge sur le terrain », soutient Pascal Zaïda. Ce mérite, la CNTR l’attribue à un leadership du chef de l’Etat, Paul Henri Sandaogo Damiba que Pascal Zaïda considère comme un messie, « un envoyé de Dieu, venu sauver le Burkina », pour reprendre ses propos.

Mais face à « une situation humanitaire toujours préoccupante et celle socioéconomique délétère » que reconnait Pascal Zaïda, la  CNTR en appelle à une « solidarité agissante, tant au plan national qu’international » envers les centaines de milliers de personnes déplacées internes.

Alors que le phénomène terroriste, tel un cancer, est en phase de métastase dans de nouvelles zones jusque-là relativement paisibles, la CNTR propose aux autorités « une grande campagne de réorganisation des populations civiles des zones récemment attaquées afin d’apporter une réponse populaire efficace ».

Question tout aussi préoccupant qui dessert le contexte national, selon les conférenciers, une « ingérence des hommes d’affaires dans les questions politiques ». Se gardant de citer nommément des opérateurs économiques, Pascal Zaïda a fustigé des propos que tiennent certains d’entre eux de nature à mettre à mal « une saine concurrence dans la conquête et la gestion du pouvoir d’Etat » que voudrait « l’orthodoxie démocratique ».  « C’est justement pour respecter cette tradition si chère aux règles démocratiques que certaines couches socio-professionnelles, comme les militaires, détenant la puissance du feu, les magistrats, garants de la loi, sont exclus des compétitions électorales », a soutenu le principal conférencier, Pascal Zaïda ; Et de conclure : «  la politique aux hommes politiques, les affaires aux hommes d’affaires. Il est recommandable que chacun joue sur son terrain de prédilection pour ne pas exacerber et répandre d’avantage l’abysse des clivages politiques déjà existants ».

Bernard Kaboré

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Un commentaire

  1. J’ai pitié de Zaida. C’est vraiment pitoyable et lamentable. Continue de baver, j’espère seulement que tu te réveillera un jour. Même si tu apprécies le chef de l’état tu n’as besoin de toute cette expansion pour te faire remarquer et t’attirer la sympathie du MPSR. Va travailler et gagner honnêtement ta vie.

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