Economie

Espace G5 Sahel : lancement d’un projet pour la résilience des entreprises des jeunes


Le G5 Sahel, en partenariat avec l’union de ses chambres de commerce et d’industrie (UCCI) et la Banque africaine de développement (BAD) à lancé, ce 18 janvier 2022 le Projet d’Appui à la Résilience des Entreprises des jeunes du G5 Sahel.


Nouakchott -18 Janvier 2022 : Le siège du Secrétariat exécutif du G5 Sahel a abrité ce mardi 18 janvier, le lancement du Projet d’appui à la résilience des entreprises des jeunes dans les 5 pays du G5 Sahel « PAREJ ».

La cérémonie, qui s’est déroulée par visioconférence, a noté, côté G5 Sahel, la participation du Secrétaire exécutif du G5 Sahel, l’Ambassadeur Eric Yemdaogo TIARE ; côté Union des Chambres de Commerce et d’Industrie du G5 Sahel, le Président Ahmed Babe Eleya; et côté BAD, de M Raymond Besong, représentant la Directrice du Département du Capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences.

Afin de faire face aux conséquences socioéconomiques de la COVID-19, cette initiative va permettre de soutenir les efforts en vue de la reprise ou de l’expansion des activités des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPMEs) dirigées par les jeunes face à la maladie.

Il s’agit notamment de renforcer les capacités techniques des jeunes dirigeants d’entreprises et d’améliorer leur accès aux mécanismes de financement afin d’accroître leur productivité, et de maximiser la création d’emplois pour les jeunes.

Coût du projet : 4 millions de Dollars américains entièrement financés par le Fonds fiduciaire multi-donateurs pour l’entreprenariat et l’innovation des jeunes (MDTF YEI).

Exécution : l’Union des chambres de commerce et d’industrie (UCCI) du G5 Sahel sur une période de 3 ans.

NB : L’UCCI du G5 Sahel est une association créée le 15 août 2018 entre les Chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat des cinq pays membres du G5 Sahel. Elle vise à définir un cadre commun de collaboration entre les chambres de commerce et d’industrie en vue de promouvoir la coopération dans l’espace G5 Sahel et contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires, ainsi qu’à l’essor des échanges économiques et commerciaux intra sahéliens.

Le PAREJ est articulé autour de trois composantes : le renforcement des capacités de gestion des entreprises des jeunes suite à la crise du COVID-19; le relance de la productivité des entreprises des jeunes ; et la gestion de projet.

Les principaux bénéficiaires du projet sont les jeunes femmes et hommes de 18 à 40 ans, dirigeants ou propriétaires de MPMEs ayant au moins un an d’existence. Les MPMEs intervenant dans les secteurs les plus touchés par la COVID-19 seront prioritaires dans les critères de sélection. Il s’agit des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, de la transformation agroalimentaire, du transport et de l’artisanat.

Dans chaque pays, 100 MPMEs de jeunes seront sélectionnées pour bénéficier des appuis du projet pour un meilleur impact sur leurs activités, avec une participation féminine dans la sélection comprise entre 30 et 50%.

Le Projet permettra aux cinq pays du G5 Sahel de disposer de modules de formation des jeunes entrepreneurs dans des domaines clés pour la réussite de leurs entreprises. Les leçons tirées de cette expérience renforceront la base de connaissances des Gouvernements des cinq pays, du secteur privé et de la Banque africaine de développement en matière d’appui à l’entreprenariat des jeunes.

Le PAREJ permettra ainsi à la Banque et aux autres partenaires au développement de se doter d’une base de connaissances solides pour les interventions visant à promouvoir l’entreprenariat des jeunes dans un contexte de risque sécuritaire élevé.

Le PAREJ tire sa raison d’être du fait que les mesures prises par les pays du G5 Sahel pour limiter la propagation de la pandémie de COVID-19 ont fortement exacerbé les effets de la crise humanitaire et climatique qui sévit
dans la région avec environ 3 millions de réfugiés selon les Nations Unies. Une analyse préliminaire de l’impact économique de la COVID-19 prévoit que la croissance du PIB de l’Afrique en 2021 pourrait être réduite de trois
à huit points de pourcentage.


Service de Communication, documentation et relations publiques du SE du G5 Sahel

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