Politique

Coopération : une offensive diplomatique du ministre TRAORE pour plus d’engagement de la communauté internationale en faveur du Burkina Faso

À la faveur de son séjour à New-York, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a poursuivi sa série de rencontres avec des responsables du Système des Nations Unies.

Le 1er mai 2024, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE et sa délégation ont eu des échanges avec 4 personnalités onusiennes que sont, la Directrice exécutive adjointe, du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) madame Diene KEÏTA, la Sous-secrétaire général aux affaires humanitaires et coordinatrice adjointe des secours d’urgence madame Joyce MSUYA, la Sous-Secrétaire générale chargée du Bureau d’appui à la consolidation de la paix du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix madame Elizabeth Spehar SPEHAR, et la responsable du projet SWEDD de la Banque mondiale.

À toutes ces responsables de structures des Nations-Unies, le chef de la diplomatie a présenté les avancées dans la reconquête du territoire national, avec un nombre important de personnes déplacées qui ont regagné leurs localités.

Mais ces acquis ont besoin d’être consolidés par des initiatives d’accompagnement des populations retournées, d’où le plaidoyer fait par SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, pour une plus grande mobilisation de ressources financières par les partenaires.

Pour lui, un accompagnement conséquent permettra au Burkina Faso d’offrir de bonnes perspectives à ces populations sauvées du terrorisme et éviter un retour à la case départ.

Il demande donc aux différentes structures des Nations Unies, de jouer un rôle d’interface entre le Burkina Faso et les partenaires financiers, pour lever le durcissement des conditions de financement d’une part, et pour susciter un nouvel élan dans la mobilisation des ressources d’autre part.

Cela est d’autant important qu’il faut réhabiliter les populations dans leurs droits et leur dignité retrouvés grâce aux efforts consentis par le gouvernement à travers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), mais qui sont attaqués par les groupes terroristes.

Il a d’ailleurs souligné la dangerosité de l’arrêt des financements par les partenaires, qui agissent sur la base des principes et non de la réalité, et qui dans cette posture, offrent plus d’espace aux groupes armés pour agir.

Le ministre TRAORE souhaite que ce message du Burkina Faso soit transmis aux donateurs à chaque occasion, comme celle qui s’annonce bientôt à Istanbul en Turquie.

Il s’agit d’une rencontre entre les Nations Unies et les acteurs et partenaires humanitaires, rencontre au cours de laquelle le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires promet d’être le porte-voix du Burkina Faso.

La série des rencontres bilatérales a également concerné la Banque mondiale.
Les deux parties ont essentiellement parlé de financement des projets, particulièrement le projet SWEDD PLUS, qui s’annonce comme celui devant consolider les acquis du projet SWEDD arrivé à terme.

Ce projet aura permis d’engranger des avancées notables au profit des femmes et des jeunes filles, en matière d’autonomisation des femmes, de planification familiale et de lutte contre la mortalité maternelle.

La Banque mondiale qui déclare que le Burkina Faso est le bon exemple parmi les pays ayant bénéficié de ce projet, est prête à poursuivre son accompagnement sur la base des orientations du gouvernement burkinabè.

Dans l’ensemble, le chef de la diplomatie burkinabè et sa délégation, ont eu des échanges nourris et fructueux avec les partenaires onusiens.

Engagement a été pris de part et d’autre, de poursuivre les concertations à travers des réunions techniques, et surtout des visites des responsables onusiens au Burkina Faso, vivement souhaitées par le ministre TRAORE, car dit-il << ces visites sont très importantes pour sonder le terrain et se faire une idée juste de la réalité et des besoins>>.

Et pour plus de résultats dans la coopération entre le Burkina Faso et le système des Nations Unies, les deux parties ont reconnu la nécessité d’accréditer un nouveau coordonnateur ou une nouvelle coordonnatrice du Système des Nations Unies au Burkina Faso.

En attendant, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a au nom des autorités burkinabè, traduit sa gratitude aux différentes structures onusiennes pour ce qu’elles mènent régulièrement comme actions au profit du peuple burkinabè.

DCRP/MAECR-BE

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