Politique

Elections couplées de 2020 : les 8 sillons pour une souveraineté alimentaire des femmes rurales tracés aux candidats

C’est un manifeste comportant 8 mesures pour bâtir un Burkina sans faim que le collège des femmes de la Confédération paysanne du Faso (CPF) adresse aux candidats à la prochaine présidentielle. Elles ont animé une conférence de presse, ce 12 octobre à Ouagadougou à cet effet.

Mariam Diallo Diaby(m) entourée des membres de la campagne

«Nos voix ont toujours été décisives dans les élections au Burkina », loin d’être un plaidoyer, c’est une mise en garde faite par le collège des femmes de la Confédération paysanne du Faso (CPF). Ce message est adressé à une cible bien précise : les candidats aux élections couplées du 22 novembre 2020. A ces prétendants aux postes de député et de président du Faso, elles proposent 8 mesures pour aider la femme rurale. Pour Mariam Diallo Diaby, secrétaire adjointe de la campagne « Les femmes rurales pour un Burkina sans faim », les leaders politiques devront s’approprier leurs préoccupations contenues dans le manifeste. C’est un impératif, et obligatoirement les candidats devront l’intégrer dans leur programme.

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Les 8 mesures à prendre à compte par les politiques

« Nous sommes un peu soulagés, mais pas à la hauteur de nos attentes », c’est le sentiment qui prédomine chez ces femmes leaders quand elles font le bilan de leur premier plaidoyer en 10 points soumis aux candidats en 2015. Se considérant comme épine dorsale de l’économie rurale du Burkina Faso et motrice de l’économie, elles s’engagent plus que jamais en 2020 pour une souveraineté alimentaire et une résilience des communautés rurales. Pour y arriver, elles proposent 8 mesures. Il s’agit de l’accès à la Lobs numérique · Les femmes productrices font le bilan du plaidoyer de 2015

« > sécurisé et au contrôle de la terre ;  aux crédits et aux produits financiers adaptés à leurs besoins ; aux intrants,  aux équipements et aux infrastructures de production, de transformation et de commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques ; du renforcement de l’accès des femmes à la formation professionnelle et aux conseils agricoles ; de l’accroissement des dépenses publiques pour l’élevage et l’agriculture, de l’accompagnement spécifiques dans les zones à forte insécurité et/ ou touchées par la crise sanitaire ; de la promotion et du soutien à la consommation des produits nationaux et enfin de la représentation et de la participation des femmes dans les instances  de décision. « Nous allons attribuer nos voix au candidat qui s’engagera à prendre en compte nos préoccupations », insiste la secrétaire générale adjointe de la campagne « Les femmes rurales, pour un Burkina sans Faim ».

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Camille Baki

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