Sport équestre burkinabè : « Nous travaillons à la reprise des paris hippiques », président de la fédération nationale

Le pari mutuel urbain est à l’arrêt depuis 2001, mais la LONAB accompagne ces dernières années la fédération équestre dans ses activités. Les deux partenaires travaillent à la reprise des courses hippiques. C’est, entre autres, l’un des grands défis du nouveau président de la fédération nationale des sports équestres, Rachid Nacoulma, qui nous a reçus ce 19 août à Ouagadougou.

Le sport équestre n’est pas très connu sous nos cieux. De quoi s’agit-il exactement ?

Le sport équestre concerne toutes les activités en rapport avec le cheval. On retrouve les courses hippiques, les voltiges, le dressage, le saut d’obstacles. La plupart de ces sous-disciplines sont pratiquées au Burkina Faso par certains clubs occasionnellement, sans pour autant  respecter les normes internationales. Pour le saut d’obstacles par exemple, on ne peut pas bien le faire avec le type de chevaux que nous élevons.

Qu’est-ce que vous faites avec le cheval au Burkina Faso ?

Nous avons les courses hippiques, les randonnées et le dressage qui sont très pratiqués ici.  Pour les acrobaties nos chevaux de race locale sont limités. Par contre les purs sangs anglais  et ceux  que nous avons importés peuvent sauter plus d’un mètre, mais on fait avec ce dont on dispose.

Comment la discipline se porte au Burkina. Le nécessaire est-il réunit ?

Nous sommes confrontés à un véritable problème d’infrastructures au plan national dans des villes comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Kaya et Dori. Au niveau de la capitale nous pratiquons notre sport favori au niveau de l’hippodrome d’Hamdalaye sur lequel nous organisons les compétitions  à l’échelle nationale. A Sya, nous connaissons des difficultés dues à l’occupation de notre terrain par des footballeurs, mais présentement nous sommes en pleine négociation pour le récupérer.

Les athlètes arrivent-ils à vivre de leur passion ?

Quels types de chevaux on rencontre au Burkina Faso ?

Plusieurs races de chevaux qui ont remporté des courses au niveau sous- régional, notamment au Cameroun, au Nigéria. Les propriétaires sont des Burkinabè passionnés. Il y a ceux qui sont nés au Burkina Faso, que nous appelons des poulains (mère ou père locale), des métissés, des races améliorées  et des purs sangs. Toutes ces races sont présentes sur notre territoire  et participent aux différentes courses.

 W. Harold Alex Kaboré