Après Léo, Dédougou, Sapouy, c’est autour des producteurs de riz de Boulbi à la périphérie de Ouagadougou de tester la dolomie. Dans l’évolution de leur production, ceux-ci marquent déjà leur satisfaction. C’était le 12 septembre 2022 au cours d’une visite terrain avec l’ingénieur pédologue, Christophe Ouédraogo.
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Tout vert, à perte de vue et de bonne physionomie. Cet aspect teinté du riz dans les champs de production de Boulbi, est le signe que la saison agricole de 2022-2023 promet. Cette lueur d’espoir n’est pas le fait du hasard mais d’un amendement. Un amendement appelé la dolomie, qui permet de restaurer les sols, en les rendant fertiles.
Face à la rareté et la cherté des engrais, les producteurs font recours à ce produit endogène pour redonner de la vitalité et de la force à leur sol pour des meilleurs rendements. Après Léo, Dédougou, la dolomie a gagné le cœur de David Thomas Zongo, Oumarou Ouédraogo et deux autres, tous producteurs de riz.
Tout au long de la visite guidée avec l’ingénieur pédologue Christophe Ouédraogo, le contraste est net entre les parties ou la dolomie a été appliquée et les autres zones du champ. Le satisfecit est clair du côté d’Oumarou, d’un large sourire, il exprime sa fierté d’avoir la dolomie dans son champ. Pour lui il n’y a rien de tel, et la physionomie de son riz, le convainc de la place capitale de cet amendement de la société COVEMI.
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Si ces champs de riz visités augurent de bonnes récoltes, il reste que c’est aussi l’effort des agents d’agriculture, qui ont su donner les bons conseils et surtout la discipline observée par les producteurs, qui ont respecté scrupuleusement l’application de la dolomie.
En attendant la récolte, le riz de David Thomas Zongo et Oumarou Ouédraogo respire, vit et profite d’un sol restauré et régénéré par la dolomie.
Camille Baki
