Religion et coutume

Marc Zongo, ancien élève au collège de Toussiana Burkina : l’édifiant parcours d’éducateur d’un pionnier

S’il y a un fait remarquable en la célébration des 75 ans de présence des Frères des écoles chrétiennes au Burkina Faso, c’est bien la présence d’anciens lasalliens à certaines, sinon à presque toutes les activités au programme. Témoignage sans doute de l’importance de l’événement, et pour les élèves et enseignants, et pour leurs devanciers.

Vendredi 12 mai 2023, au lancement d’un cross populaire dans le cadre de cette commémoration, Marc Zongo, 87 ans, l’un des premiers pensionnaires des écoles lassaliennes, était là. Malgré le poids de l’âge, pas question de ne pas être de la partie, d’autant plus qu’il est question d’une famille, celle lasallienne. Pour celui qui relève de la troisième promotion (1954) du collège de Toussiana, participer à cette commémoration c’est se donner les chances de revoir d’anciens camarades ou ses anciens élèves, lui qui fut par ailleurs enseignant dans plusieurs écoles catholiques.

Pour tout dire, M. Zongo est le symbole de ce don de soi pour l’éducation qui caractérise les lasalliens. Enseignant à l’école Kolog-naaba de Ouagadougou puis étudiant en études sociales et économiques à l’Institut catholique de Paris (1959), Marc Zongo, rentré de France a enseigné les mathématiques au Collège de la Salle de Ouagadougou. Après des études supérieures aux universités d’ Abidjan (Côte d’Ivoire) et de Strasbourg (France), il a également mis ses connaissances au service du PMK et du Petit séminaire de Kossoghin. Même après avoir déposé la craie, l’homme n’a jamais quitté le monde éducatif, lui qui a servi à l’Insititut national de l’Education (INE) puis Volontaire des Nations Unies à Bamako, au Mali dans le cadre de projets de l’UNESCO en matière d’éducation.

Pour l’ancien élève de Toussiana, le jubilé d’albâtre est une occasion de se refaire des souvenirs des moments passés sur les bancs et des valeurs, notamment de solidarité, qui a toujours caractérisé les lasalliens. A ce propos, l’octogénaire ne manque pas d’anecdote. En effet, il se souvient de ce jour où, élève à Toussiana, un de ses camarades lui a sauvé la vie lors d’une baignade dans le Fleuve Comoé en lui sortant le pied coincé dans des roches.

Bernard Kaboré

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