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16 e session dialogue politique : « l’UE sera  aux côtés de la Transition  Burkinabè pour l’atteinte de ses objectifs »

La 16e session du dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union européenne et ses Etats membres a entamé ses travaux ce 28 février 2023 au ministère des Affaires étrangères. Le directeur général adjoint pour l’Afrique du Service européen pour l’Action extérieure, Bernard Quintin a réaffirmé le soutien de l’UE a accompagné le gouvernement conformément aux priorités définis par la Transition dans le Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement.

Le Dialogue Politique entre l’Union Européenne (UE) et le Burkina Faso, exercice traditionnel, faut-il le rappeler, se tient conformément aux dispositions de l’article 8 de l’Accord de Partenariat Afrique-Caraïbes-Pacifiques/Union Européenne (ACP-UE), toujours en vigueur, du fait du non parachèvement de l’Accord post Cotonou. L’ouverture des travaux  de cette 16e session, a  connu la présence d’une délégation ministérielle composée des ministres de la Fonction Publique, des Affaires étrangères, de l’Action humanitaire, des Finances,  des cadres du ministère des Affaires étrangères, des chefs de missions diplomatiques des Etats membres de l’UE accrédités au Burkina Faso, du directeur général adjoint pour l’Afrique du service européen pour l’action extérieure, de l’ambassadeur, chef de délégation du l’UE au Burkina Faso etc.

Le représentant du PM, le ministre de la Fonction publique Bassolma Bazié, a rappelé les chiffres qui traduisent la situation sécuritaire et humanitaire difficile  du Burkina Faso. «  CONASUR, au 1er janvier 2023, indiquent un nombre de 1.850.293 PDI dont 61, 29 % d’enfants et 22, 12 % de femmes. Pour faire face à cela le gouvernement de la Transition a adopté en janvier 2023, le Plan d’Action pour la stabilisation et le Développement », a dépeint le ministre  d’Etat qui a confié que la situation que vit le pays requiert un plan ambitieux et réaliste dont l’implémentation exige un soutien franc, constant et approprié de l’EU et de ses Etats membres. Pour terminer, le ministre de la Fonction publique a souhaité la mobilisation que l’UE, ses Etats membres ainsi que les autres partenaires bilatéraux, multilatéraux, techniques et financiers pour un accompagnement conséquent de la Transition.

De l’avis de la ministre des Affaires étrangères, cette 16e session de ce dialogue permettra au Burkina Faso et à l’Union Européenne, de discuter de l’état de la coopération en général, mais surtout de faire le bilan des engagements pris de part et d’autre, d’analyser l’évolution de la situation sociopolitique et humanitaire. « Mieux, ce dialogue nous offrira une fois encore, l’opportunité de nous accorder sur les priorités et les grandes orientations de l’UE au Burkina Faso. Dans la même dynamique, il se veut un cadre de plaidoyer pour plus d’actions multidimensionnelles, génératrices de transformation à fort impact sur le quotidien de nos populations.   Que cette collaboration puisse se renforcer davantage au profit des braves populations burkinabè qui attendent beaucoup du Gouvernement de Transition et de ses partenaires dont l’UE. En dépit des résultats probants enregistrés au titre des relations de coopération qu’entretiennent le Burkina Faso et l’Union Européenne, de grands défis restent hélas encore à révéler au regard du contexte politique, sécuritaire, humanitaire et alimentaire de mon pays », a-t-elle précisé.

Le  directeur général adjoint pour l’Afrique du Service européen pour l’Action extérieure, Bernard Quintin,  pour sa première visite au Burkina, a expliqué que son institution a la pleine conscience de la situation que traverse le pays des Hommes intègres. «  Les évènements survenus au nord et à l’Est en son un rappel douloureux. Le peuple du Burkina Faso fait preuve d’une capacité de résistance et de résilience exceptionnelle. J’en veux pour preuve l’organisation du FESPACO. Nous souhaitons que cette transition soit un succès dans ce qu’elle s’est promis elle-même de réaliser. L’UE sera à vos côtés pour réaliser ses objectifs comme définis de manière holistique dans le PA-SD et ses 4 piliers », a-t-il précisé, ajoutant que son objectif est de mieux définir là où l’UE peut agir avec le Burkina et aussi de confirmer les domaines, l’intensité et le temps pour mener ces actions  au mieux des possibilités.

W. Harold Alex Kaboré

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