Société

Sommet des Nations-Unies sur les systèmes alimentaires: Christophe Dabiré donne le top départ des concertations nationales

Le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré a procédé ce lundi 28 juin au lancement des travaux préparatoires du sommet des Nations-Unies sur les systèmes alimentaires. Ce cadre qui doit permettre d’identifier les meilleures alternatives pour des systèmes alimentaires durables se tient à Ouagadougou.

Préséance

Je m’honore de prendre la parole ce jour,  pour procéder au lancement des concertations nationales, dans le cadre des travaux préparatoires du Sommet des Nations-Unies sur les Systèmes Alimentaires. Ce sommet initié  par le Secrétaire Général des Nations-Unies s’inscrit dans la vision de la décennie d’actions appelant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Il s’agit d’identifier les meilleures alternatives pouvant permettre de définir l’orientation future et d’accélérer l’action pour les systèmes alimentaires durables.

Au regard de ces objectifs, ce Sommet, appelé Sommet du Peuple, revêt donc un caractère très important pour les pays en ce sens qu’il permettra de définir les voies et les moyens vers l’atteinte des 17 ODD et d’être au rendez-vous de l’agenda de 2030 des Nations Unies.

Mesdames et messieurs,

Grâce à l’action conjuguée des parties prenantes, notre pays va participer au pré-sommet prévu du 26 au 28 juillet 2021à Rome et au Sommet proprement dit programmé pour fin septembre 2021 à New-York, dans le cadre de la 76e Assemblée Générale des Nations Unies.

Cet espoir se fonde sur le choix pertinent des parties prenantes opéré et sur la qualité et l’expérience avérées des membres des groupes de soutien mobilisés autour du Coordonnateur national.

Mesdames et messieurs,

Je tiens à rappeler que c’est le Président Faso Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, qui portera la Voie nationale que nous aurons tracée, assortie d’engagements forts des acteurs concernés.

En prémices, le Président du Faso, soutenait déjà le 29 avril dernier, lors de la réunion de haut niveau des chefs d’Etat d’Afrique, je cite : « La « Faim Zéro » de l’agenda 2030, objectif noble et espoir de toute nos populations, est loin d’être utopique et ce malgré les incertitudes que nous imposent la situation sécuritaire et la pandémie de la Covid-19 », fin de citation.

Cette assertion vient nous rappeler toute l’importance qu’il accorde aux systèmes alimentaires de notre pays et la volonté politiques toujours déployée pour accompagner cette vision. Cet intérêt a du reste été réaffirmé le 17 juin dernier, par le Chef de l’Etat, qui a lui-même procédé, à Zitenga dans le Plateau-Central, au lancement de l’initiative présidentielle intitulée : « offrir à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour ».

Notre ambition est à travers une alimentation saine et équilibrée, de lutter contre l’insécurité alimentaire et la mal nutrition, d’assurer l’auto-suffisante alimentaire des populations notamment les plus vulnérables, mais d’améliorer l’assiduité et la réussite scolaire de nos enfants.  Il s’agit ainsi à terme de doter notre pays de ressources humaines de qualité, afin d’asseoir les bases solides d’un développement durable.

Je veux aussi parler de l’initiative « produire      1 millions de tonnes de riz par an », sans oublier les appuis multiformes du Gouvernement aux acteurs de tous ces secteurs vitaux pour l’épanouissement des populations.

Toutes ces initiatives que nous mettons en œuvre avec le soutien des partenaires, viendront consolider nos efforts consentis depuis quelques années, pour promouvoir une véritable transformation structurelle de tous nos secteurs de productions, développer les systèmes alimentaires, conformément aux objectifs de ce sommet mondial.

Mesdames et messieurs,

Pour la tenue des concertations nationales, trois thèmes majeurs sont retenus. Le premier thème et objet de la présente concertation est : « Les politiques nationales encouragent une production durable et une consommation d’aliments diversifiés, sains et nutritifs, accessibles à toutes les couches de la population ».

Les autres thématiques qui seront développées lors de la seconde et de la troisième concertation dans les jours à venir sont :

  • comment les dynamiques de production, de fortification, de conservation/stockage et de commercialisation garantissent  une qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments au profit des populations ? 
  • quels sont les engagements de toutes les parties prenantes qui doivent favoriser de nouvelles  actions et organisations de systèmes alimentaires résilients et durables au Burkina Faso ?

Toutes ces thématiques sont en phases avec les priorités de notre pays. J’invite donc tous les Secteurs de la chaîne des Systèmes alimentaires à participer activement aux travaux de  ces concertations pour la mise en place d’une Voie nationale durable. Car des conclusions de vos travaux, dépendront le contenu de notre feuille de route et la qualité de la participation du Burkina Faso à ce grand rendez-vous.

Je ne saurais terminer mon propos sans réitérer les remerciements du Gouvernement aux acteurs étatiques et non étatiques mobilisés pour ces concertations.

Je renouvelle ma gratitude aux partenaires au développement notamment le Système des Nations-Unies, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique qui nous appuient techniquement et financièrement dans le processus de la préparation et de la participation du Burkina Faso au Sommet mondial sur les Systèmes Alimentaires.

C’est à travers cette conjugaison de nos efforts que nous bâtirons ensemble, et de manière sûre et efficace, notre voie nationale vers des systèmes alimentaires durables conformément à l’Agenda 2030 des Nations Unies.

Je souhaite plein succès à vos travaux et je déclare ouvertes les concertations nationales en préparation du Sommet mondial sur les systèmes alimentaires.

Je vous remercie.

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