Politique

Groupe parlementaire UPC: « Nous ne regrettons pas d’être à la majorité »

Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu une conférence de presse ce 31 mai 2021  à son siège à Ouagadougou. L’objet de cette sortie, est de faire le bilan des activités menées à l’Assemblée nationale par ses représentants.

Alain Ole Kam, vice président du groupe parlementaire UPC (m) font le point de leurs actions à l’Assemblée

L’exercice s’apparente à celui de la redevabilité. C’est le constat qui a été donné de faire au siège de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), où le groupe parlementaire dudit parti, à l’issu de la première session de l’Assemblée nationale qui a été clôturée le 28 mai 202. Pour ce faire, les députés du parti du Lion se sont réjouis de l’adoption de 30 projets de lois. A cela, le vice-président du groupe, Alain Olé Kam et ses camarades ont saisi certaines occasions  comme celle du discours sur l’état de la nation, et celle de la déclaration de politique générale du gouvernement pour poser des questions et soulever des préoccupations liées à la sécurité, à la santé, à l’économie, à l’informatique, au social, à l’éducation…

Aussi se sont-ils félicités de la présence de certains du groupe parmi les membres de la Haute cour de Justice (HCJ). Il s’agit de l’honorable Marcellin N. Bob Somé en qualité de juge titulaire à la première chambre et de l’honorable Alain Olé Kam comme juge suppléant à la chambre d’appel.

Si les députés du parti de Zéphirin Diabré, ont joué un rôle important à cette première session parlementaire, il reste que l’UPC comme les autres partis de la majorité portent la responsabilité sur certains aspects de la vie de la nation. Les dégradations des infrastructures routières et éducatives, dont le cas emblématique est celui de l’école primaire de Dandé, où un élève a perdu la vie suite à l’effondrement de son école. Sur  ces malheureux constats, un confrère  journaliste à poser la question de savoir si l’UPC regrette d’être allé à la majorité.  A cette interrogation, l’honorable Diemdioda Amadou Dicko, par ailleurs président du groupe parlementaire a répondu ainsi : « Nous ne regrettons pas d’être à la majorité présidentielle » a-t-il martelé.

Pour ce dernier, ses collègues députés  et lui travailleront au changement de mentalité en ce qui concerne l’achat des consciences lors des échéances électorales. « Nous allons nous battre à l’Assemblée nationale  pour faire changer les choses. Vous allez voir » promet le député Alain Olé Kam.

Camille Baki

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