Société

Prix de la meilleure journaliste du Burkina : Rabiatou Simporé succède à Emeline Zougmore

Rabiatou Simporé des Editions Sidwaya est sacrée meilleure journaliste et ce jusqu’à la nouvelle édition  du prix en 2021. Cette distinction organisée par le Centre national de presse Norbert Zongo a eu lieu ce 20 octobre 2020, à Ouagadougou.

Rabiatou Simporé sacrée meilleure journaliste

«Boisson locale : du poison dans nos zoom-koom, bisap ». C’est l’intitulé  de l’enquête qui a permis à  notre consœur Rabiatou Simporé des éditions Sidwaya d’être sur la plus haute marche du prix de la meilleure journaliste burkinabè, dixièmes édition. Par ailleurs, le premier prix en presse écrite lui revient également. Des 25 œuvres présentées, soient 21 en presse écrite et en ligne, 2 en télévision et 2 en radio, celle de Rabiatou a convaincu le jury composé de 5 membres, dont le Dr Danielle Bougaïré, la présidente. Grâce à sa plume, elle empoche une cagnotte de 1 500 000 FCFA, un trophée et une attestation.

Les critères qui ont prévalu

Pour qu’une candidate soit retenue comme meilleure journaliste  dans une des 3 catégories de médias, il est impératif pour elle de respecter certaines règles. Pour le Docteur  Danielle Bougaïré, plusieurs critères ont prévalu et ont guidé leurs décisions. Il s’agit de la maitrise du genre rédactionnel, l’intérêt et la pertinence du sujet, et enfin le style qui comprend la maitrise de la langue et la narration.

Docteur Danielle Bougaïré avec quelques membres du jury ont fait des recommandations

Aucune œuvre en radio n’a été jugée à la hauteur par le jury

Trois (3) femmes journalistes ont vu leurs œuvres récompensées. Mais dans le listing des prix, les deux productions radiophoniques n’ont pas été primées, aucun prix n’ayant été décerné dans cette catégorie. En presse écrite, un prix spécial a été décerné à Mariam Ouédraogo des éditions sidwaya pour son reportage, « Enfant né de la prostitution, ces nourrissons qui trainent sur les trottoirs ». Elle reçoit une attestation et une cagnotte de 250.000 FCFA. Quant à la meilleure œuvre télévisuelle, elle est de Maimouna Traoré/Ouédraogo pour son reportage « Gestion des ordures ménagères, les odeurs de Ouagadougou la belle ». Sa récompense est une enveloppe de 500.000 FCFA et une attestation. « Toutes des femmes », tel est l’objectif du prix « meilleure journaliste  femme », selon Guezouma Sanogo, président du Centre de presse Norbert Zongo, promoteur de ce prix qui vise à encourager et à soutenir l’émergence des femmes de la presse.

Lobs numérique · Les recommandations du jury aux organisateurs

Camille Baki

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