Politique

Elections 2020 : 6 492 000 Burkinabè attendus aux urnes

Où en est-on avec la révision du fichier électoral ? De quoi sera fait l’agenda de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans les prochains jours ? Ce sont des questions parmi d’autres qui ont présidé à la tenue d’une rencontre d’échanges, dans l’après-midi du 15 septembre 2020 à Ouagadougou, entre des responsables de la CENI et des partis politiques ainsi que des leaders de la société civile. Après la phase de dé-doublonnage, ce sont 6 492 868 électeurs qui constituent le fichier électoral révisé dont 1 122 554 nouveaux inscrits, selon le président de la CENI, Newton Ahmed Barry.

Des participants à la rencontre

Plus que quelques semaines et les Burkinabè iront aux urnes pour élire leur président et leurs députés. Dans cette perspective, la CENI a estimé que le bilan de l’enrôlement biométrique se doit d’être partagé aux partis politiques et aux organisations de la société civile, avant même que ne s’ouvre la période du contentieux et d’affichage des listes électorales, laquelle période débute ce 16 septembre 2020.

Selon le président de l’institution, Newton Ahmed Barry, ce sont 6 492 026 électeurs qui pourront aller aux urnes le 22 novembre prochain si toutefois le contentieux n’aboutit pas à la radiation de certains d’entre eux. Car, après dé-doublonnage, c’est ce nombre d’électeurs qui a été enregistré sur le fichier électoral. Mais s’il faut prendre en compte les personnes de moins de 18 ans que la loi autorise à s’inscrire sur le fichier en vue des élections municipales, ce sont 6 492 868 électeurs qui composent ledit fichier. S’agissant de ceux qui pourront voter pour la première fois, ils sont au nombre de 1 122 554 personnes.

Toujours selon le point fait par newton Barry, 20% des électeurs sont inscrits avec des documents autres que la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB), contre 30% lors des consultations électorales de 2015. En revanche, il n’y aura pas de vote pour 62 personnes inscrites sur le fichier électoral. La raison? Leur inscription a été faite avec des passeports de services et des passeports diplomatiques, documents non autorisés par le Code électoral.

Lire aussi: Elections 2020: la CENI travaille à respecter l’échéance du 22 novembre

Les régions du Centre, des hauts-Bassins et du Centre-est forment le trio de tête en termes de nombre d’inscrits. La répartition selon le genre, elle, donne 46,83% d’hommes et 53, 17% de femmes. 22 communes n’ont pas été couvertes par l’enrôlement du fait de l’insécurité qui sévit dans certaines parties du territoire.Des participants à la rencontre en ont fait une préoccupation. Mais, « ce n’est pas de gaité de cœur que ces zones n’ont pas été couvertes », s’en défend Newton Barry, indiquant que cette lancinante question sécuritaire ne relève pas des prérogatives de son institution.

Bernard Kaboré

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page