Santé

Covid 19 et entrepreneuriat : des start-up se jettent à l’eau

C’est à Pissy que  »Yaar mobile » a le plus de clients puisqu’il y a fait ses premiers pas.

A ses débuts, la pandémie a contraint les gouvernements à opter  pour des mesures restrictives impactant le mode de vie des populations. Certains commerçants pour se conformer à ses mesures ont développé des initiatives afin d’être proche de la clientèle. Nous sommes allés à la rencontre de deux start-up qui ont expérimenté des approches pour la commercialisation de légumes et de mets.

La start up Bonbiz.com fait de la vente en ligne,  offrant ses produits (appareils électroménagers, vêtements, chaussures)  où  ceux d’autres prestataires, depuis quelques années déjà, a des clients potentiels.

Avec l’avènement de la covid19, un volet livraison de mets a été développé à travers une application mobile dénommée Bonbizfood. Pour bénéficier des services de livraison d’aliments, il suffit de télécharger l’application  sur playstore ou I. store. «   Tu te rends dans les  rubriques restaurants répertoriés et tu fais ton choix, le tout après avoir créé un compte personnel. A l’issue de cela nos équipes  reçoivent toutes les informations sur les repas,  les restaurants choisis par le client.  En fonction des  distances  des fastfoods aux clients, les prix varient. Une fois que la commande est faite, le livreur de la zone en charge de la course contacte le client pour la validation et démarre », explique le promoteur Ismaël Ouédraogo.

« Le digital nous permettra de nous développer »

Selon Ismaël, la synchronisation avec les restaurants (accès au menu)  a un peu piétiné, mais par téléphone ils se sont adaptés progressivement à la situation. «  Nos équipes motorisées via une messagerie Whatsapp  travaille à coordonner commandes et livraisons. On a senti un fort engouement pour la vente en ligne », a-t-il dit, ajoutant qu’avec bonbiz food, il y a eu une évolution de la livraison de repas à domicile.

Pour s’adapter à la demande, l’effectif des livreurs a été revu à la hausse et des contractuels indépendants impliqués ; des étudiants  sont mis à contribution de manière ponctuelle pour effectuer les courses et se faire de l’argent. Bonbiz market, un supermarché virtuel est le dernier né du promoteur qui entend desservir tout le Burkina Faso.

Selon le promoteur de Bonbiz-food les difficultés ne manquent pas

Yaar mobile fait le marché

Facebook est très utilisé sous nos cieux pour la promotion de nombreuses entreprises. C’est d’ailleurs par ce canal que le  promoteur de de Yaar mobile, Abdoul Aziz Sankara, communique. Ce dernier a créé un petit marché ambulant sur un tricycle et fournit  les  ménages en condiments, viandes, poissons, épices et fruits de tout genre.  Au lancement du business, toute la famille a été mise à contribution et dès l’aube elle conditionne les légumes à vendre. Sur leurs engins les plus jeunes de la famille  font du porte-à-porte  et proposent les produits à qui veut bien leur ouvrir son portillon.  « Notre activité a contribué un tant soit peu à réduire les regroupements dans les marchés », a confié le jeune Sankara.  

« Au cours d’une de nos livraisons nous avons rendu service à une septuagénaire qui  avait des difficultés pour nous rejoindre à la porte de sa maison. Au-delà du contexte pandémique, il s’agit pour nous d’offrir des services de proximité à des personnes du 3e âge qui souffrent en silence », a-t-il précisé.

                                                                                            W. Harold Alex Kaboré

Alex.kabore@lobspaalga.com

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