Société

Gayéri/BEPC : un seul candidat se présente au centre de Bassiéri

Cet élève du nom de Bandiba Vincent Lompo a été le seul sur 42 candidats à se présenter à l’examen du BEPC au centre Bassiéri de Gayéri selon nos confrères de l’AIB. Une situation  qui est liée à  la crise sécuritaire qui a contraint presque tous les établissements à fermer depuis décembre 2021.
Les épreuves de l’examen du BEPC, ont débuté au lycée provincial de Gayéri le jeudi 1er juin 2022. Il y avait un seul jury composé de deux (2) centres d’examen, un centre principal «Gayéri » et un centre secondaire «Bassiéri».

Selon le président du jury Roger Badolo, dans le centre de Gayéri, sur un effectif de 320 candidats inscrits, seuls 140 candidats se sont présentés à l’examen.Quant au centre de Bassiéri, Mor Lompo Bandiba Vincent est le seul candidat présent sur un effectif de 42 inscrits.

L’ouverture de la session a eu lieu à 7h30mn dans la salle N° 1 du centre de Gayéri en présence des représentants des autorités administratives que sont le commandant de la brigade de gendarmerie de Gayéri, le commissaire central de la police de Gayéri, le représentant de la direction provinciale de l’éducation post-primaire et secondaire de la Komondjari, du président du jury et des surveillants.

Avant l’ouverture de l’enveloppe de la première épreuve à savoir la dictée, le président du jury et autorités ont tour à tour prodigué des conseils aux candidats et leur ont souhaité une bonne inspiration et un bon déroulement de la session.

Pour le président du jury, en dehors des absences constatées ; tout s’est bien passé pour la première journée.

Il faut signaler qu’en dehors des candidats du lycée privé catholique qui ont suivi régulièrement les cours toute l’année, les autres candidats qui composent se sont auto formés car leurs établissements sont restés fermés depuis décembre 2021. Ce qui pourrait expliquer le nombre très élevé des candidats absents.

A en croire certains élèves, depuis que les cours ont été suspendus, ils n’avaient plus de contact ni avec l’administration scolaire, ni avec les professeurs pour une quelconque information car tous avaient quitté la province.

Certains disent même n’avoir pas pu déposer leurs dossiers pour l’examen et beaucoup pensaient déjà à une année blanche. Ainsi, pour ne pas tout perdre, certains élèves ont rejoint leurs parents dans les villages et hameaux de culture et d’autres dans les sites d’orpaillage.

Avec l’AIB

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