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Afrique du Sud : Au moins 9 morts suite à l’incarcération de Jacob Zuma

Depuis le 8 juillet 2021, jour d’incarcération de l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, la Nation arc-en-ciel est secouée par de violentes manifestations. Ces violences ont fait au moins 9 morts, selon un bilan dressé ce 12 juillet 2021 par la police sud-africaine qui a par ailleurs procédé à l’arrestation d’au moins 200 personnes.

Jugé pour outrage à la justice de son pays, l’ex-président sud-africain, Jacob Zuma, a été condamné fin juin dernier à 15 mois de prison ferme. Depuis le jeudi 8 juillet 2021, il purge sa peine à la prison d’Escourt, dans la province du KwaZulu-Natal.

Il n’en a pas fallu plus pour qu’éclatent de violentes manifestations dans plusieurs localités du pays en signe de désapprobation du sort réservé à l’ex-président. En effet, des magasins ont été pillés, des camions incendiés et des routes ont été bloquées. Dans les grandes villes du pays, dont Johannesburg, des échauffourées ont opposé des manifestants aux forces de l’ordre.

L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma

Selon un bilan dressé ce 12 juillet par la police, au moins 9 personnes sont mortes suites aux émeutes et plus de 200 autres ont été interpellés, principalement dans la province du KwaZulu-Natal.

Dans la soirée du dimanche 11, le président Cyril Ramaphosa n’a pas caché son inquiétude face à des « violences sporadiques mais de plus en plus violentes », estimant que rien ne devrait justifier des « actions aussi destructrices ».

En rappel, l’illustre détenu de la prison d’Escourt avait refusé de collaborer avec la justice de son pays, lui qui a été accusé d’avoir fait le lit de la corruption lorsqu’il était à la tête de l’Etat. En clair, l’ex-dirigeant de la Nation arc-en-ciel a marqué son refus de s’expliquer devant les juges. Alors qu’il devait être arrêté le 7 juillet dernier, Jacob Zuma s’est finalement constitué prisonnier ce jour-là avant la fin de l’ultimatum qui lui avait été adressé.

B.K.

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