Politique

Dialogue politique au Burkina : les municipales de 2022 au cœur de la deuxième session

La deuxième session du dialogue politique réunissant la majorité et l’opposition a débuté ce jeudi, 17 juin 2021 dans la salle polyvalente du palais de Kosyam à Ouagadougou. Les points saillants de cette rencontre entre acteurs politiques portent sur les municipales de 2022 et la situation sécuritaire.

Le président du Faso, a invité la classe politique à privilégier l’intérêt général

«Que chacune et chacun de vous se mette à la hauteur des attentes de notre vaillant peuple », c’est le souhait formulé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’ouverture de la deuxième session du dialogue politique. Cette rencontre permettra à la classe politique de se pencher sur la situation nationale et les élections locales prévues pour se tenir en 2022. Il s’agit de la révision à minima du code électoral pour la prise en compte des réformes nécessaires, la situation sécuritaire et le  vote dans les zones à fort défi sécuritaire et celui des personnes déplacées internes. A ces préoccupations majeures, dira le président, cette session devrait trouver des solutions endogènes et pérennes. Pour cela, Roch Marc Christian Kaboré sait compter sur la maturité de la classe politique, laquelle maturité dit-il, a permis l’organisation d’élections présidentielle et législatives sereines en novembre dernier.

Pour le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, grâce à ce cadre, les élections se sont bien déroulées en dépit du contexte difficile. Ce qui lui fait dire que si ce dialogue politique n’existait pas il fallait le créer. Car, a-t-il affirmé, ce cadre nous permet de faire corps avec notre peuple dans le sens d’une unité d’action pour faire face aux défis sécuritaires. La même trompette a été embouchée par le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo, pour qui l’initiative est à saluer, car portant en elle, l’esprit démocratique. Il a alors souhaité qu’à l’issue des travaux, un consensus puisse être  trouvé sur certains points du  code électoral et le vote dans les zones à fort défi sécuritaire.

Le chef de l’Etat a déclaré ouverte cette session du dialogue politique avec ce message fort : «  les rapports apaisés au sein de la classe politique ont prouvé aux yeux du monde que sur des questions importantes, intéressant la vie de la nation, les acteurs politiques burkinabè peuvent s’entendre sur l’essentiel ». Sera-t-il entendu ? La clôture des travaux nous le dira.

Camille Baki

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