« La France envisage le retrait de la force Barkhane du Mali ». C’est l’information relayée par plusieurs medias internationaux au cours de la journée de ce dimanche 30 mai 2021.
En effet, dans un entretien accordé au Journal du dimanche (JDD), le président français, Emmanuel Macron a indiqué, qu’il retirera ses troupes si le Mali va dans le sens d’un islamisme radical. Cette menace, faut-il le rappeler, intervient quelques jours après le deuxième coup d’Etat qui a eu lieu au Mali en moins d’un an. Pour la France, cette situation est inacceptable. D’ailleurs, il a fait savoir aux présidents ouest africains qu’il ne compte pas rester aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition.
En rappel, la force Barkhane compte plus 5 000 hommes qui soutiennent le Mali dans la crise sécuritaire qu’elle vit depuis 2012.
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Je me pose des questions sur le rôle exact de ces 5100 militaires français au nord du Mali depuis 2012. Alors que le terrorisme gagnent de plus en plus du terrain.
Leur départ est un non événement pour les Maliens d’autant plus que c’est leur souhait le plus ardent.
Cette annonce est juste une maniere pour soutenir les profrançais (Bah et Wane) et dire non aux prorusses qui sont les militaires pustchistes.
Donc, leur départ est un pain béni pour les Maliens et les populations subsahariennes.
En ce qui concerne les sanctions à l’encontre du Mali sont des dispositions prévues par la CEDEAO. Ce ne donc pas étonnant.
Je pense que les Chef d’Etat gagneraient à soutenir le Mali et son peuple à sortir dans cette crise pour éviter que le Mali ne tombe dans le chao sécuritairement que de brandir les sanctions.
Le discours de Macron dans le Journal du dimanche (JDD) a aussi influencé les sanctions de la CEDEAO.