Economie

Promotion de l’entrepreneuriat : et de trois pour le Festival de la jeunesse Ouaga !

Après deux premières éditions qui ont révélé l’intérêt des jeunes pour l’entrepreneuriat, la troisième édition du Festival de la Jeunesse Ouaga a été lancée ce vendredi 10 mars 2023 à Ouagadougou sous le thème de la « promotion de l’entrepreneuriat et de la cohésion sociale au Burkina Faso ». Au menu, un concours startups à travers lequel une cagnotte de 1 million de  F CFA sera remise au meilleur projet, des campagnes éducatives au profit d’élèves et d’étudiants et bien d’autres activités.

Edition après édition, le Festival de la jeunesse Ouaga suscite de l’engouement, notamment de la part du public cible, les jeunes. L’honneur en revient à son promoteur qui n’est personne d’autre que l’artiste musicien Hugues Gouba alias Hugo Boss dont l’agence Boss life Communication est l’organisatrice de l’événement.

Le menu de la troisième édition s’annonce alléchant, à croire le promoteur qui a fait le listing des activités au rendez-vous : une tournée dans les collèges, lycées et universités pour des rencontres éducatives ; une caravane pour promouvoir le festival et les entreprises qui l’accompagnent ; des panels et des formations en entrepreneuriat ; un concours de startups…

Le promoteur du Festival, Hugo Boss

Dans le détail, chacune des activités au programme vise un objectif bien défini. Ainsi, « les panels et les formations en entrepreneuriat offrent une occasion unique aux jeunes entrepreneurs en devenir de rencontrer des modèles de réussite, d’apprendre de leurs expériences et de bénéficier de leurs précieux conseils mais surtout de découvrir un métier », a expliqué Hugues Gouba. Et d’ajouter que « la compétition des startups devrait « permettre aux jeunes talents de présenter des projets innovants devant un jury de professionnels et d’investisseurs potentiels ». A ce propos, une enveloppe d’un million de F CFA,  offerte par l’Ambassade de France au Burkina, est prévue pour le meilleur projet qu’aura retenu un jury mis en place à cet effet.

La marraine de l’étition, Carole Bogoré

Le but de toutes ces activités est de « créer une valeur ajoutée à l’éducation et à la culture », pour reprendre les mots du promoteur. Il s’agit, pour le président-directeur général de Boss life communication, d’« encourager les jeunes à être des acteurs du changement positif de la société, en les inspirant avec des modèles de réussite ». Pour la représentante des jeunes, Carole Sanogo, par ailleurs championne nationale 2020 des débats oratoires, ce festival est avant tout « une école pour les entrepreneurs en devenir ; un rendez-vous qui suscite l’espoir et nourrit l’ambition ». Plus loin, elle résume que le festival de la jeunesse est celle «  de l’éducation, celle des créateurs de richesse et celle des Hommes de demain ». Ce festival est un cadre idéal pour trouver une réponse à la question de l’employabilité des jeunes, estime pour sa part la marraine de la présente édition, Me Rosine Bogoré, par ailleurs vice-présidente de l’Union africaine des huissiers de justice. « Le défi principal des pouvoirs publics dans tous les pays, surtout ceux dans lesquels la jeunesse représente une forte proportion, reste l’emploi. Je souhaite que les jeunes prennes conscience de cette réalité et se forment en conséquence afin de se donner la chance de trouver du travail ou de s’investir dans la création d’emploi », a-t-elle conseillé.

Pour la postérité, les officiels de la cérémonie de lancement du Festival ont posé

A cette édition du Festival de la Jeunesse Ouaga qui s’étend sur deux jours, l’utile est joint à l’agréable. En effet, au-delà de l’entreprenariat et la cohésion sociale, elle ouvre une fenêtre sur la culture burkinabè et ses plus talentueux artistes. D’où des stands d’exposition et une scène de spectacle mis en place à Canal Olympia Ouaga 2000, le site du Festival. Un cadre qui offre aux artistes l’opportunité de présenter leur savoir-faire et partager leur passion avec le public. Le panier des innovations n’est pas en reste : pass digitaux après enregistrement en ligne  pour accéder au site, espace de jeux enfants, un espace dédié à la sensibilisation sur les maladies sexuellement transmissibles (MGF), des campagnes de dépistage et de vaccination de l’hépatite B, un don de sang ; une plateforme numérique (Trace Academia) pour favoriser l’apprentissage et la découverte de métiers ; une plateforme de collecte de fonds auprès des festivaliers pour soutenir l’effort de guerre, etc.

En dehors des jeunes et des acteurs du monde de la culture, pas moins de 250 entreprises signent leur participation, à la présente édition du Festival jeunesse Ouaga, en croire le comité d’organisation.

Bernard Kaboré

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