C’est un ouf de soulagement pour plusieurs familles et au delà, de tout un pays: 66 femmes et enfants viennent de recouvrer la liberté après une semaine de captivité par de présumés terroristes; Un rapt qui a commencé à d’Arbinda, dans le Sahel burkinabè les 12 et 13 janvier dernier.
L’information de leur libération a d’abord été donnée par l’Agence d’information du Burkina, sans grands détails, puis confirmée par la télévision nationale, images à l’appui. Ces images montrent en effet, un groupe de femmes et d’enfants, accueillis à Ouagadougou, précisément à la Base aérienne.
Ils sont au total 66, essentiellement des femmes dont l’âge est compris entre 0 et 56 ans. Selon la télévision d’État, elles ont été »libérées par l’armée burkinabè » mais les conditions de cette libération restent à préciser.
La joie est d’autant plus grande que ce rapt de femmes, d’une ampleur inouïe depuis le début de l’insécurité au Burkina, avait suscité émoi et indignation du fait des circonstances de leur enlèvement. En effet, avaient été emmenés par des individus non identifiés alors qu’elles avaient quitté la ville d’Arbinda ( ville sous blocus terroriste) pour la brousse, à la recherche de feuilles et fruits comestibles.
Ce rapt avait également suscité une vague de condamnations, tant au Burkina qu’à l’international, de l’Union européenne à l’ONU en passant par Amnesty international. Un h-tag, intitulé »Bring back our women », »Ramenez nos femmes » en français, avait commencé à inonder la Toile burkinabè peu avant que soit tombée la nouvelle de la libération.
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