Société

Sanctions de la CEDEAO : Bassolma Bazié porte-parole d’une Initiative de soutien au peuple malien

Alors que les sanctions de la CEDEAO pèsent sur le Mali, une Initiative de soutien au peuple malien (ISPM) est née au Burkina. Composée d’organisations de la société civile et de personnalités, cette Initiative a été lancée ce mardi 18 janvier 2022 à Ouagadougou à travers l’animation d’une conférence de presse.

Il ne s’agit pas d’un soutien au pouvoir militaire, selon le porte-parole de l’ISPM, Bassolma Bazié (milieu)

La naissance de l’Initiative de soutien au peuple malien (ISPM), selon ses premiers responsables, est justifiée par les sanctions prises par la CEDEAO contre le Mali. Cette Initiative est portée par plusieurs personnalités de divers domaines (médias, sciences, politique, culture) et reste ouverte à tous ceux qui sont désireux de soutenir la cause des peuples malien et africain, a expliqué le porte-parole, Bassolma Bazié.

L’INSP juge sévères les sanctions contre le Mali, quand bien même ces sanctions visent à contraindre les autorités de la transition à organiser des élections dans un certain délai. Pour l’ex-secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B), il ne s’agit pas d’un soutien à la junte, d’autant plus que l’Initiative condamne la mauvaise gouvernance.

Ainsi, les conférenciers ont lancé un appel à plus de compréhension à l’égard du peuple malien tout en invitant la CEDEAO et l’UEMOA à lever les sanctions, non sans privilégier la voie du dialogue avec les autorités de la transition.

Quelques jours plus tôt, un collectif des organisations de la société civile pour le Sahel, (COSC ) avait déjà exprimé son soutien au peuple malien.

En rappel, la CEDEAO a annoncé, le 9 janvier courant, une série de sanctions contre le Mali notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité.

En réaction à ces sanctions, des milliers de Maliens, répondant à un appel lancé par le gouvernement, sont descendus dans la rue le 14 janvier pour dénoncer une ‘’injustice’’ dont leur pays est victime et demander du même coup la levée des sanctions.

B.K.

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