Société

Connectivité urbaine : du très haut débit en téléchargement

Photo d’illustration

Développer un réseau d’accès très haut débit fixe, c’est l’une des ambitions du ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale. C’est dans ce cadre qu’un atelier s’est ouvert ce vendredi 17 septembre 2021 à Ouagadougou.

C’est dans l’un des hôtels les plus huppés du centre-ville de Ouagadougou que se tient cette rencontre. Prenant part à la cérémonie d’ouverture officielle, nous avons appris qu’une étude de faisabilité technique et économique a été lancée en vue de la mise en place d’un projet de connectivité urbaine THD (Très haut débit) dans le périmètre géographique des villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou pour la première phase.

Le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique, Kisito Traoré

Cet atelier vise donc à sensibiliser les parties prenantes et à obtenir leur adhésion et implication dans les différentes étapes de l’étude. Il s’agit de l’administration publique avec des représentants de plusieurs ministères, des acteurs du secteur du numérique, des partenaires techniques et financiers, des collectivités en l’occurrence les maires des villes concernées et des organisations professionnelles.

Ce sera donc l’occasion de présenter le contexte de l’étude et la méthodologie qui sera utilisée pour atteindre les résultats attendus à savoir la délimitation des zones d’intervention dans les agglomérations Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou, l’initiation de concertations entre les acteurs du secteur, l’État et les collectivités territoriales concernées en vue d’identifier les zones d’engagement et de non engagement, l’identification des mesures incitatives et les réformes réglementaires éventuelles à mettre en place pour favoriser le déploiement, etc.

Le directeur général des infrastructures de communications électroniques, Galiam Ouédraogo

Selon les explications du secrétaire général du ministère de l’Economie numérique, Kisito Traoré, le schéma directeur d’aménagement numérique (SDAN) prévoit, d’ici 2025, une couverture totale en très haut débit au niveau des plus grandes agglomérations. Interrogé sur le coût du projet, il a indiqué que c’est l’étude qui permettra de définir tout cela. Il ne tardera pas à ajouter : « l’Etat n’est pas le seul acteur. C’est beaucoup plus le secteur privé. L’espace sera divisé en plusieurs zones. Les opérateurs pourront s’organiser, selon les règles établies par l’Etat, pour travailler dans les périmètres qui représentent un intérêt attractif pour eux ».

Photo de famille après la cérémonie d’ouverture

Pour ce qui est des autres sites, ceux qui n’intéresseront pas le privé, des appels à manifestation d’intérêt d’investissement seront lancés pour identifier les acteurs qui auront la charge de déployer toute l’infrastructure nécessaire. C’est du moins ce qu’a expliqué le directeur général des infrastructures de communications électroniques, Galiam Ouédraogo, précisant que c’est tout l’intérêt de la rencontre du jour. Pour lui, le développement du très haut débit, c’est la fibre optique à domicile et dans tous les centres administratifs, économiques, sociaux, etc.

L’étude a commencé il y a de cela deux mois. Sa durée totale est de quatre mois.

Zalissa Soré

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