Société

Journée de la femme : Les déplacées internes préoccupent le comité « célébrons le 8 mars autrement »

C’est la deuxième année consécutive que Rita Sawadogo et ses camarades ont décidé de fêter la journée de la femme autrement que par les manifestations festives. Ainsi ce 8 mars 2021, elles s’intéresseront aux femmes des milieux défavorisés, particulièrement les déplacées internes. C’est du moins ce que le comité « Célébrons le 8 mars autrement » a déclaré aux journalistes ce 17 février à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse.

Rita Sawadogo, présidente du comité  » célébrons le 8 mars autrement » appelle à la solidarité de tous

«Faites le pas, donnez selon votre cœur pour ces nombreux déplacés… », ce cri du cœur, est celui de femmes, qui face à la situation des déplacés internes, ont décidé d’agir. Faire leur part du colibri en fêtant le 8 mars 2021 autrement, c’est tout l’engagement de Rita Sawadogo et de ses camarades du comité « célébrons le 8 mars autrement ».

Image d’illustration( source internet)

Le comité se tourne cette année vers les déplacés internes

« Formidable élan de solidarité » c’est ce qualificatif qu’a employé ce comité pour parler des contributions reçues l’année dernière pour voler au secours des personnes déplacées à travers le pays à la faveur de la journée internationale de la femme 2020. Selon ses animatrices, leur appel de l’année 2020 n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. En effet, le comité avait récolté plus de 16 millions de FCFA, et d’autres divers dons en nature.

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Pour la célébration de la Journée de la femme 2021, le comité prévoit agir suivant 5 axes en faveur des femmes déplacées internes : Il s’agit premièrement de permettre à ces déplacées d’avoir accès à des micros crédits pouvant leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. Deuxièmement, les aider à bien utiliser les micros crédits qui leur seront octroyés. Troisièmement, leur assurer des formations de courtes durées pour des activités rémunératrices de revenus. Quatrièmement, mener des actions de sensibilisation sur les MS/ST, le VIH-SIDA et les grossesses précoces et enfin poursuive la collecte des dons en nature et en espèces en leur faveur.

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Le comité plaide pour la prise en compte des besoins des femmes

Qu’y a-t-il de plus libérateur pour une femme que des ressources, un renforcement de capacités et une bonne information, éducation, communication sur la santé de la reproduction ? S’interroge Rita Sawadogo, présidente du comité « célébrons autrement le 8 mars ». Pour elle, le changement de comportement des personnes déplacées n’est possible que si les moyens, tant financiers, humains et techniques sont mis à leur disposition. Pour aider à cela, le comité a remis à l’OCADES Fada, 4 tonnes de semoules de maïs, 200 litres d’huiles, une demi tonne de sucre, 1 tonne de riz, une demi tonne de sel, 4 sacs de 100 kg de boules de savon traditionnel et plus d’une cinquantaine de sacs de vêtements.

Le comité a fait des dons à l’OCADES de Fada

Aux Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur et aux amis du Burkina, le comité appelle à la générosité. Pour toute contribution, les numéros suivants sont disponibles : Orange money : 54 25 40 40 et le 77 83 63 63 et moov money au 70 31 11 89. A tous les donateurs, le comité dit merci. En rappel, le comité est né en 2019 sous le titre « Et si… ? » Un appel citoyen de femmes, porté par Rita Sawadogo, suite à un voyage dans le Sanmatenga, où elle a été bouleversée par la situation des déplacés internes, victimes de l’hydre terroriste. Mme Rita Sawadogo est la présidente du comité « célébrons autrement le 8 mars »

Camille Baki

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