Société

Audit du fichier électoral : Pascal Zaida et Marcel Tankoano applaudissent

Le respect du calendrier électoral, la prise en compte des préoccupations de certains acteurs et l’audit du fichier sont des acquis du processus électoral. Cette lecture est celle de la coordination nationale des OSC pour la patrie (COP), qui a animé un point de presse ce jeudi 22 octobre 2020 à Ouagadougou.

Pascal Zaida du CED (g) et Marcel Tankoano du M21(d) se sont prononcés sur le processus électoral

«Pour ces élections, ça sera difficile pour que quelqu’un sorte dire qu’il est élu» prévient Marcel Tankoano du mouvement du 21 avril (M21). Lui et son camarade Pascal Zaida, du Cadre d’expression démocratique (CED) déclarent qu’ils mettront tout en œuvre pour empêcher des déclarations à la Cellou Dalein Diallo au soir du 22 novembre 2020. On se souvient, cet opposant guinéen s’est autoproclamé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre 2020. C’est pourquoi les premiers responsables de la coordination nationale des OSC pour la patrie, (COP) se réjouissent des actions posées jusque-là dans le processus électoral.

Newton Ahmed Barry, président de la CENI, à l’ouverture de la cérémonie de réception des candidatures à la présidentielle

Les forces  du processus  électoral

Pour la COP, quelque chose est fait et elle ne peut pas le nier dans la préparation des élections. C’est pourquoi, Pascal Zaida soutient que le respect du calendrier électoral, la prise en compte des préoccupations de certains acteurs engagés dans le processus (la révision du code électoral) et l’audit du fichier sont des acquis louables. Il reconnait toutefois que des faiblesses demeurent.  Il s’agit de la non couverture de tout le territoire national (22 communes exclues), de la violation de l’article 48 du code électoral par tous les acteurs et la non prise de sanctions contre les tentatives de fraude lors de l’enrôlement.

Lobs numérique · Pascal Zaida sur Les éventuels risques liés au processus électoral en cours au Burkina

Au regard de ces remarques, la COP appelle les différents acteurs au sens de la responsabilité, les institutions chargées du processus à la vigilance et à l’impartialité et enfin un appel accru à la communauté internationale surtout à la CEDEAO, qui, selon lui, est restée muette sur la situation en Guinée Conakry et en Côte d’Ivoire.

Lire aussi: Fichier électoral du Burkina: « Bon mais peut être amélioré », selon les experts en audit

Camille Baki

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page