Société

Stratégie nationale de cohésion sociale : Le comité d’élaboration fourbit ses armes à Ouaga

Du 28 au 30 septembre se tient à Ouagadougou une rencontre décisive sur la prévention de l’extrémisme violent et pour la promotion de la cohésion sociale au Burkina. Durant ces trois jours seront formés les membres du comité d’élaboration d’une stratégie nationale de cohésion sociale, laquelle sera assortie d’un plan d’action.

Des participants à la cérémonie d’ouverture de la formation

Dans un contexte de crise sécuritaire doublée de conflits intercommunautaires, la cohésion sociale est plus que jamais fragile au pays des Hommes intègres. C’est le constat unanime fait par les acteurs du domaine et par le  gouvernement burkinabè qui, en la matière veut prévenir plutôt que guérir. D’où l’élaboration de la stratégie nationale de cohésion sociale, et cela en partenariat avec l’ONG Search for common ground, en français , ‘’Recherche d’un terrain d’entente’’ qui a fait de l’entente entre les peuples son cheval de bataille.

Pour le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Cohésion sociale, Pierre Bicaba, la qualité de ce qui devra désormais constituer  un référentiel national passe par la qualité de l’équipe d’élaboration. Ainsi,  au terme de trois jours de formation, les dizaines de participants, issus de différents départements ministériels, devront repartir mieux outillés sur les questions liées à la cohésion sociale et à la prévention de l’extrémisme violent, ce qui devra leur permettre, in fine, d’accomplir la mission à eux assignée.  

Lobs numérique · Mariam Sawadogo, Représentante Pays De L’ONG Search For Common Ground

Comment rédiger une stratégie nationale ? Quelles étapes et quels outils pour y parvenir ? Telles sont les questions auxquelles les modules qui seront dispensés aux participants apporteront des reponses, selon la représentante pays de Search for common ground, Mariam Sawadogo. Et le commis à la formation des participants, Mamadou Barry, de préciser : « A l’issu de ces trois jours d’échanges nous aurons une compréhension assez claire de ce qu’on appelle ‘’Etats fragiles’’, nous explorerons aussi les voies et moyens à adopter pour sortir les Etats de la fragilité ».

Bernard Kaboré

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