Le ministre des Affaires étrangères en visite à l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire

Dans le cadre de sa visite d’amitié et de travail en République du Kazakhstan, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, s’est rendu au siège de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (OISA) ce 03 juin, où il a eu des échanges avec le Directeur général de l’organisation monsieur Berik AREN.
Au menu, les perspectives de coopération entre cette organisation et le Burkina Faso, en vue de booster l’atteinte de la sécurité alimentaire qui est déjà en bonne voie avec les initiatives présidentielles dans le secteur agricole.
Après une présentation sur les objectifs et les missions de l’OISA suivie d’échanges, il ressort une convergence de vues entre cette organisation et la politique du gouvernement burkinabè dans le domaine agricole pour l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Aussi, le Chef de la diplomatie burkinabè a manifesté l’intérêt d’un renforcement du partenariat entre le Burkina Faso et l’OISA, qui s’est déjà dotée d’un plan stratégique pour accompagner l’atteinte de la sécurité alimentaire dans les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique.
Le Burkina Faso étant membre de l’OCI, il a été retenu par l’OISA pour bénéficier d’un projet de développement des femmes dans l’agriculture, avec comme filières privilégiées le blé, le riz et le manioc.
Tout en reconnaissant que ce sont des filières prioritaires pour le Burkina Faso, le ministre TRAORE a précisé à l’équipe de l’OISA, que la politique du gouvernement burkinabè pour l’atteinte de la sécurité alimentaire, se mène à travers trois principaux leviers que sont, la disponibilisation ( à travers une forte production grâce aux semences améliorées, à la fertilité des sols, à la gestion rationnelle de l’eau…), l’accessibilité (sur le plan géographique et du coût), et l’utilisation (pour que les populations puissent en tirer véritablement profit).
« Nous avons eu des échanges fructueux avec l’OISA qui est déjà présente au Burkina Faso dans le cadre d’une évaluation et qui travaille déjà sur la filière manioc; nous avons saisi l’opportunité pour ressortir tout le potentiel qui existe au Burkina Faso, et donner des orientations sur les alternatives qui pourraient aider à atteindre nos objectifs ; nous repartons de cette réunion réconfortés, au regard de l’ouverture et de la disponibilité de l’OISA à travailler dans le sens de consolider ses relations avec le Burkina Faso dans le domaine de la sécurité alimentaire », a laissé entendre SEM Karamoko Jean Marie TRAORE à l’issue de la rencontre.
L’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (OISA) dont les statuts ont été adoptés en décembre 2013 à Conakry, est une institution de l’Organisation de la coopération islamique.
C’est en 2016 que le Burkina Faso a ratifié les statuts de l’OISA, une organisation dont le siège est à Astana au Kazakhstan.
Cette organisation œuvre pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les États membres de l’OCI, en développant l’agriculture, en gérant les stocks alimentaires et en encourageant la coopération entre les pays dans les domaines de la production et du commerce agricoles.
L’OISA fournit également l’expertise et le savoir-faire technique aux États membres de l’OCI, et aide à mobiliser et à gérer les ressources financières et agraires requises, pour promouvoir le développement agricole durable, et ainsi renforcer la sécurité alimentaire des États membres de l’OCI.
DCRP/MAECR-BE