Prévention de la corruption au Burkina Faso : la loi anticorruption bientôt disponible dans cinq langues nationales
L’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale, de L’alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN), à travers la Direction Générale de l’Education Non-formelle, a initié une session de travail en vue de la traduction de la loi anticorruption au Burkina Faso.
Elle entend à travers cette première phase, procéder à la traduction en cinq langues (le mooré, le fulfuldé, le dioula, le goulmancema et le bissa) ce document juridique essentiel pour plus d’efficacité dans la lutte. La traduction et la rédaction effective de la loi en cinq langues sont donc les principaux livrables attendus de cette session. Par la suite, l’élaboration d’un mécanisme de vulgarisation de ces documents traduits constituera le défi futur.
Pour ce faire, des préalables en termes de précisions juridiques, de compatibilité avec les instruments nationaux et internationaux, mais aussi de nuances culturelles, etc. ont été déterminé, afin de garantir que la loi anticorruption atteigne ses objectifs de promotion d’une gouvernance plus transparente et équitable.
DCP/ASCE-LC