Société

Destabilisation de la Transition : Me Ambroise Farama réfute son implication dans « ces accusations infondées »

« Le journal l’EVENEMENT, dans sa dernière parution du 12 avril 2024, a publié une déclaration relative à la remise en cause de nos droits et libertés fondamentaux et des principes de démocratie. Je suis signataire de cette déclaration avec bien d’autres citoyens burkinabè. Depuis cette publication, je fais l’objet d’attaques de tout genre. En tant qu’avocat engagé pour la justice et les droits fondamentaux au Burkina Faso, je me sens dans l’obligation de clarifier publiquement ma position face aux allégations diffamatoires qui circulent sur les réseaux sociaux.

Depuis cette expression publique en faveur de la préservation des libertés fondamentales et des valeurs démocratiques, je me suis vu injustement accusé par certaines personnes qui prétendent être des défenseurs du régime en place. Elles affirment que je suis membre d’une organisation dont l’objectif serait de déstabiliser notre nation. Je tiens à réfuter catégoriquement ces accusations infondées et malveillantes. L’appel auquel j’ai pris part ne vise en aucun cas à renverser le gouvernement ou à semer le chaos. Au contraire, il s’agit d’un acte de défense des principes qui ont fondé notre société et qui doivent être respectés et protégés par tous ceux qui croient en la justice et en la démocratie. En tant qu’avocat, je me suis engagé à utiliser les voies légales et pacifiques pour faire valoir mes convictions et défendre les droits de mes concitoyens. Les attaques visant à discréditer mon engagement sont non seulement injustes mais également dangereuses pour le climat de liberté et de respect mutuel dont notre société a besoin pour prospérer.

Pour ceux qui l’ignorent, j’ai été le seul candidat à l’élection présidentielle de 2020 à proposer à notre peuple un projet de société révolutionnaire, anti-impérialiste et panafricain. Dans ce projet de société, j’ai soutenu publiquement (alors que personne n’osait encore le faire) que la lutte contre le terrorisme ne pouvait pas être gagnée sans la lutte contre l’impérialisme. A l’époque, beaucoup me qualifiait de rêveur ; il y a seulement 4 ans. Et repondant à la question d’un journaliste sur comment j’envisageais la réalisation des États Fédérés d’Afrique, j’avais indiqué que la naissance d’un État confédéral entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso pouvait constituer non seulement une bonne réponse au terrorisme qui nous est imposé mais constituer un bon départ pour la naissance d’un État fédéral. Je n’ai pas été compris hier, mais ainsi va l’histoire des nations.

Je lance un appel à la raison et à la responsabilité à tous ceux qui participent à cette campagne de diffamation. Plutôt que de chercher à museler les voix critiques, engageons- nous dans un dialogue constructif et respectueux pour trouver des solutions aux défis qui se posent à notre nation.

Je reste déterminé à poursuivre mon engagement en faveur de la justice et des droits de l’homme, dans le cadre des lois de notre pays et dans le respect des principes démocratiques qui nous unissent en tant que citoyens burkinabè.

Maître FARAMA Ambroise

Fait à Ouagadougou, le 20 avril 2024

Avocat inscrit au barreau du Burkina Faso

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