Société

Soutien aux déplacés internes : L’Observateur Paalga apporte plus de 5 tonnes de vivres à 200 ménages

Plus de 5 tonnes de riz, environ 700 boules de savon et des effets d’habillement : c’est le don fait par le quotidien L’Observateur Paalga à environ 200 ménages de déplacés internes le 26 mai 2023 à Ouagadougou. Ce don s’inscrit dans le cadre de la commémoration du jubilé d’or du canard.  

A Pazani, dans le 9e arrondissement de Ouagadougou, on peut dire que L’Observateur Paalga y a laissé des traces de la célébration de son jubilé d’or. Et cela, à travers la cérémonie de remise du don de vivres à des personnes déplacées. L’occasion a rassemblé plusieurs dizaines, voire des centaines de personnes, en présence d’un représentant du ministre de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire, en la personne de Boureima De Salam Ouédraogo.

Avant même de l’exprimer de vive voix, la joie de recevoir le don L’Observateur pouvait se lire sur le visage de Konfé Rasmata. La joie de cette dame est partagée par les quelque 212 autres représentants de ménages bénéficiaires du geste de solidarité du journal. Un geste constitué de 5,5 tonnes de riz, 700 boules de savon et un lot d’effets d’habillement. Dans le détail, chaque ménage a eu droit à un sac de riz,  trois boules de savon et des effets d’habillement.

Ces personnes à qui l’Observateur Paalga a voulu témoigner de la solidarité sont essentiellement originaires des provinces du Bam ou du Soum. Elles ont fui la violence terroriste qui a coûté à certains la vie de leurs proches. Ce n’est pas un hasard si le choix est porté sur le site de Pazani. En effet, les déplacés de la région du Centre n‘ont pas, pendant longtemps bénéficié d’une reconnaissance officielle, les efforts de l’Etat étant plus orientés vers les zones sous blocus. Et selon le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), l’année 2022 a particulièrement été marquée par l’arrivée d’un nombre important de PDI dans les quartiers périphériques de Ouagadougou et dans ses communes environnantes. En février de l’année en cours, la ministre de l’Action humanitaire, dans une interview accordée à L’Observateur Paalga, établissait à plus de 32 000 le nombre de PDI dans la région du Centre.

Représentant le directeur de publication du journal, son coordonnateur, Robert Ouédraogo a fait savoir que ce geste, en termes d’objectifs, répond à l’appel à la solidarité lancé par l’Etat afin de faire face à la crise sécuritaire. Il s’agit également, toujours selon le représentant du journal, d’alléger la souffrance de ces ménages vulnérables, aider ces déplacés à assurer leur hygiène, par le don du savon, leur apporter du réconfort moral et encourager des personnes physiques et morales à mener des œuvres sociales au profit de ces défavorisés. Et pas que, il est aussi question pour le journal de faire valoir sa responsabilité sociale. Car, selon Robert Ouédraogo, « L’Obs. a, pendant un demi-siècle, été un espace de liberté offert à toutes les sphères de la société burkinabè pour plus de respect des droits de la personne humaine ».

Le représentant du ministre chargé de l’Action humanitaire, Boureima De Salam Ouédraogo a salué une initiative de L’Observateur Paalga qui accompagne les efforts de son département. Mieux, le canard a « fait preuve d’humanisme et de respect de nos valeurs morales », a-t-il ajouté.

Cette cérémonie de remise de don a été organisée en partenariat avec l’Association pour le développement de Namsiguia et villages environnants (ADNVE), une structure qui couvre 14 villages du centre de Namsiguia, dans la commune de Bourzanga, province du Bam. Depuis 2016, cette association qui s’investit pour le développement socio-économique de la localité s’est retroussée les manches pour l’humanitaire en s’engageant dans des actions de résilience face au défi sécuritaire. Son président par intérim, Soumaïla Badini, a salué « un geste fort louable » du directeur de publication du journal et de son personnel. « Par votre action, vous semez la joie et l’amour dans les ménages », a-t-il confié.

Bernard Kaboré

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