Defense & Sécurité

Lutte contre le terrorisme : « Je suis pour la conscription massive à l’image des tirailleurs sénégalais »

Dans les lignes qui suivent, Issoufou Maïga, professeur certifié des lycées et collèges partage sa vision en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Photo d’illustration

Seuls les burkinabé sauveront le Burkina Faso!

Je suis pour la conscription massive à l’image des tirailleurs sénégalais lors des deux grandes guerres ! Ils ou elles seront recrutés (es) à partir de 18 ans au moins et 55 ans au plus avec un contrat d’objectif de 6 mois renouvelable. Les armes seront immatriculées et remises à chacun. Après la guerre, les conscrits seront démobilisés avec à la clé une récompense pécuniaire et la haute distinction de la nation! Les cas de décès et des invalides suite à des blessures seront encadrés par une loi pour leur prise en charge et ainsi que les ayants droits par la nation.

Les changements de régime par le rapport de force ont toujours créé des camps de vainqueurs et de perdants nourrissant des ressentiments haineux et de vengeance si ce n’est l’appel de tous leurs vœux d’échecs pour l’autre accusé de trahison. Le pays en souffre depuis 1966.

La rue obéit à l’émotion et non à la raison. Personne ne sauvera le Burkina Faso à la place des burkinabè eux-mêmes. Il ne s’agit pas ici du triomphe de Blaise sur Roch, ni de Damiba sur Roch mais du triomphe du Burkina Faso.

Nos ancêtres comme le Mogho Naba Kom II, le Mogho Naba Saga II, le Yatenga Naba Tigré, le Noumbado, l’Emir du Liptako, le Tiefo, le Boussouma, le Tenkodogo etc par une diplomatie active et de concertation ont préservé l’unité et l’appartenance à un territoire en 1947.

J’en appelle aux quelques rares sages qui nous restent et qui ont peur de prendre leur responsabilité pour siffler la fin de la création, vous devez savoir que votre silence face à la perte de cet acquis est une trahison de votre mission vis-à-vis de ces ancêtres.

Quant à nous jeunes nous n’avons pas le droit de transmettre un héritage de haine au future génération. Nos aînés directs (les dirigeants des années 1980) s’ils sont incapables de se parler au nom de l’intérêt général de ce pays que chacun regarde au moins son petit fils et l’environnement de haine auquel il héritera pour briser cette glace. L’unité de ce pays n’est plus à négocier ! Nous n’allons pas périr ensemble, nous réussirons ensemble ! Allah et nos ancêtres veilleront !

Issoufou MAIGA,
professeur certifié des lycées et collèges.

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