Société

Projet économie circulaire d’Essakane : la dolomie parmi les 17 projets proposés

Pour marquer la journée mondiale de l’environnement, célébrée chaque 6 juin, la mine d’Essakane a lancé un appel à projet sur la protection de l’environnement à l’endroit des étudiants du Burkina Faso. Parmi les projets soumis, un a porté sur la dolomie de COVEMI.

Photo de famille des participants à l’appel à projet avec le DG de la mine d’Essakane

C’est une nouvelle étape qui s’est ouverte pour la dolomie de l’entreprise COVEMI. Au-delà des différentes expositions dans les foires, ce remède aux problèmes des sols, franchit une autre étape sur le marché, celui des appels à projet. Si les expositions ventes ont été un moyen pour convaincre de la pertinence et de l’importance de la dolomie, l’appel à projet « économie circulaire et préservation des ressources » de la mine industrielle Essakane en est une aubaine. D’où la participation de l’ingénieur pédologue Christophe Ouédraogo de la société COVEMI à ce challenge, en tant qu’étudiant de l’université de Fada N’Gourma. Il a opté pour un projet portant sur la production d’un amendement organique minérale typique à même de résoudre trois (3) problématiques liées à la protection de l’environnement. Il s’agit de l’assainissement des sols et de l’environnement, de la régénération de la fertilité chimique, physique et biologiques des sols et de l’accroissement substantiel des rendements et la qualité nutritionnelle des productions agricoles. Cet amendement est issu d’un processus de compostage de résidus organiques et de la Tiarra super dolomie (TSD) et ses dérivés.

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Un projet que les responsables de la mine ont promis examiner plus tard ainsi que les 16 autres, afin de renforcer leur dispositif de protection de l’environnement. L’occasion faisant le larron, l’ingénieur pédologue a expliqué brièvement l’importance de ce produit qui a fait ses preuves dans les bananeraies en Côte-d’Ivoire.

Image d’illustration des produits de la dolomie

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Bien que cette proposition de projet d’amendement à partir de la dolomie ne soit pas dans le top 3 des projets retenus, Christophe Ouédraogo garde espoir et compte convaincre les autorités de la mine de la pertinence de son projet au moment venu. Puisque la mine dit être ouverte à toute initiative et promet accorder une attention aux différents projets ce à l’issu de la présentation de ceci par les concepteurs. La dolomie reste et demeure une solution pour la restauration et la fertilité des sols.

Camille Baki

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