Société

Situation sécuritaire au Burkina : l’activiste Ibrahim Maiga disponible pour accompagner le MPSR

Lanceur d’alerte, web activiste, Ibrahim Maiga, président d’honneur du mouvement « sauvons le Burkina Faso »,qui vivait aux États-Unis a été accueilli à l’aéroport international de Ouagadougou par une foule de jeunes le samedi 5 février 2022. A son retour il dit être venu pour apporter sa contribution pour le retour de la paix et la sécurité au pays.

Ibrahim Maiga, à sa descente d’avion à l’aéroport international de Ouagadougou

Il est connu sous les réseaux sociaux pour ces alertes et la dénonciation des déviations du régime de Roch Kaboré. Lanceur d’alerte, Ibrahim Maiga, ce Burkinabè qui vivait aux USA a contribué à la chute du pouvoir. On se souvient que le mouvement « sauvons le Burkina » dont il est le président d’honneur a été l’une des osc qui demandait la démission du chef de l’Etat. Ils ne l’ont peut-être pas obtenue par la rue, mais le 24 janvier 2022, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), du lieutenant colonel Paul Henri Damiba a pris le pouvoir.


« Je suis venu pour apporter avec les autres acteurs, ma petite contribution pour que le Burkina Faso puisse retrouver la paix ». Par cette phrase, ce lanceur d’alerte a décliné l’objectif recherché avec ce retour au pays. Pour réussir cette mission, il compte s’appuyer sur ses compétences qui sont, entre autres, sa formation en sciences politiques, en relations internationales, en cyber-securité. Il vaudrait aussi s’appuyer sur sa maîtrise du milieu, puisqu’il est né dans à Sebba dans le Yagha, et a fait ses études à Falangoutou puis à Tera au Niger. Une zone qui fait partie de la zone des trois (3) frontières, zone sous la pression des terroristes. « La zone des 3 frontières est une zone de résidence de nos familles », a-t-il confié avant d’ajouter que la maîtrise de la zone et des acteurs seront des atouts sur lesquels il s’étalera pour apporter sa touche dans la résolution des problèmes que le pays traverse.


Le Burkina n’est pas encore sauvé dira Ibrahim Maiga. « le travail ne fait que commencer » a-t-il déclaré. Son mouvement poursuivra le travail et ce dans l’intérêt supérieur de la nation. C’est pourquoi, il prévient les différents acteurs qui pensent qui pensent que le Burkina n’est qu’un gâteau à se partager faisant référence aux intentions des uns et des autres de faire partir des organes de la transition pour leur propre intérêt. Pour lui, l’indifférence du régime passé est ce qui les a poussé à demander le départ du chef de l’Etat.


Le mouvement confie-t-il poursuivra son élan de militantisme pour faire du Burkina un havre de paix et ce à travers des actions de sensibilisation, des activités de soutien aux déplacés internes.


Ibrahim Maiga et ses camarades disent suivre la conduite des affaires par le MPSR de près. C’est pourquoi, ils ne permettront pas de dérives. Même si ils soutiennent l’idée de la diversification des partenaires, le mouvement « sauvons le Burkina »se veut clair : « Aucun français, aucun Russe ne va aimer le drapeau plus que les burkinabè ». Avant de conclure que ni la France, ni la Russie ne peuvent sauver ce pays, ce sont les burkinabè qui peuvent sauver le Faso ».

Camille Baki

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page