Politique

Sanctions CEDEAO: « la situation actuelle devrait inciter nos chefs d’Etat à la prudence » Valentin Yamdkoudougou

Le mouvement « sauvons le Burkina » fait partie des organisations de la société civile, qui, par des manifestations, demandait la démission du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Il a finalement obtenu la démission du chef de l’Etat à travers la prise du pouvoir par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), invite la CEDEAO à la prudence sur des éventuelles sanctions contre le Burkina, hormis, la suspension du pays de ses instances. Cette interpellation est portée par le porte-parole du mouvement, Valentin Yamdkoudougou.

 » La situation actuelle même de nos Etats devrait inciter nos chefs d’Etat à la prudence quant aux sanctions contre le Burkina Faso. Vous savez, Depuis une décennie, nous assistons impuissamment à une crise de sécurité alimentaire au niveau du Sahel, poussant à une transhumance humaine et animale vers les pays côtiers qui restent, il faut le dire, les principaux greniers de l’Afrique de l’Ouest.

Valentin Yamdkoudougou, porte-parole Mouvement « Sauvons le Burkina »

Cette crise, malheureusement ajoutée à d’autres favorisent l’émergence de menaces terroristes via des courants divers. Face à cette conjoncture, la CEDEAO et l’Union Africaine ont un impératif sécuritaire , aussi bien pour la sous région de façon générale et les pays côtiers en particulier qui commencent à vivre la menace terroriste.

Image d’illustration des déplacés internes au Burkina Faso du fait des attaques terroristes


La mauvaise gouvernance également consacrée dans nombre de nos Etats nations, conduit à des crises qui alimentent ces prédateurs terroristes sans foi ni loi et si l’on y prend garde , les fondamentaux de la coopération sécuritaire de lutte contre cette menace peuvent céder. C’est donc le lieux et c’est très important d’interpeller la CEDEAO et l’Union Africaine de ce qu’il faut absolument préserver cette importante coopération de sorte à ce que nous ne connaissions plus d’attentats de Bassam,de Kafolo en Côte d’Ivoire, de Keremou au Benin, de Sanloaga au Togo, etc.

Lire aussi:Manifestation du 27 novembre 2021: « Avec ou sans autorisation, le peuple burkinabè sera dans la rue » Valentin Yambkoudougou

Le Burkina Faso de par sa position, constitue le dernier rempart pour ces pays côtiers. C’est pourquoi, il est impératif que des actions intelligentes de préservation et de renforcement de cette coopération militaire sont de mise pour la stabilité et le développement inclusif de nos pays . C’est à cela que la CEDEAO et l’Union Africaine sont attendues et seront toujours les bienvenues au Burkina Faso.

Le mouvement sauvons le Burkina Faso dont je suis le porte-parole s’engage auprès des nouvelles autorités à mutualiser les synergies avec tous nos partenaires à travailler à la reconquête et la sécurité de notre territoire national et à l’instauration d’une bonne gouvernance pour le bonheur de notre peuple

Valentin Yamdkoudougou, porte-parole Mouvement « Sauvons le Burkina »

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