Société

Situation nationale: « On peut se venger dans les urnes en 2025 »

Dans une conférence de presse a  animé ce 23 novembre 2020 à  Ouagadougou, la Coalition Citoyenne pour la défense de la Patrie (COCIP) a appelé les populations à l’apaisement. Selon l’OSC l’heure n’est pas à la division mais à la l’union  sacré autour de la nation pour faire face aux différents défis.

Pour les conférenciers, la situation que traverse le Burkina Faso est grave mais elle n’est pas désespérée. De l’avis  du porte-parole de COCIP,  Aristide Ouédraogo, Il faut que dans un sursaut patriotique nous puissions nous écouter, nous comprendre et surtout nous donner les vrais moyens pour parvenir à une résilience.  « Notre démarche vise à apaiser la situation. Faisons confiance à cette démocratie, parce que comme le disent les juristes, un mauvais arrangement  vaux mieux qu’un bon procès », a confié le journaliste, ajoutant que le peuple burkinabè a le devoir de voir plus loin, de trouver des  rudiments  pour arriver à redonner à notre peuple l’espoir tant rêvé.  

Le  COCIP qui est né  il y a 8 mois de cela, est la nouvelle appellation  du CODECO qui est né en 2005. Cette organisation, selon ses membres, avait vu le jour dans le but de la défense de la constitution alors que l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré avait l’intention de modifier la loi fondamentale.

Après la présente conférence de presse, les membres du COCIP entendent organiser des tournées provinciales en vue de sensibiliser sur l’apaisement. Selon le chargé des relations publiques, Idrissa Coulibaly,  il s’agit pour eux  de proposer d’autres approches qui vont permettre de mettre fin au terrorisme. « Nous pensons que les fils du Burkina Faso qui ont pris les armes peuvent être raisonnés mais il faut engager un vrai processus de discussion, de négociation avec eux. Ce sont nos frères ».

Selon Idrissa Coulibaly, il faut soigner la maladie sans tuer le malade. « Si on chasse le président du Faso on tombe dans une transition militaire peut être et on aura du mal à trouver des dirigeants.  La transition militaire va durer combien de temps ? L’ennemi commun est le terrorisme. Travaillons à aider les gouvernants. Le président Kaboré a passé par combien de changement dans son gouvernement et dans l’armée ?  Il ne faut pas montrer à l’ennemi qu’on est désuni. 2025 n’est plus loin on peut se venger dans les urnes. On ne soutient pas Roch mais le terrorisme n’a pas de bord », a-t-il martelé.

Chargé des relations publiques, Idrissa Coulibaly

W. Harold Alex Kaboré

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