Société

Education :  » Les assises sont une instance de proposition, les discussions se poursuivent avec les syndicat  » Ministre Ouaro

Du 18 au 20 novembre 2021 se sont tenu  les assisses nationales à Ouagadougou. Ce samedi, dernier jour a été consacré à la présentation de la synthèse des  réflexions et à la lecture de motions.  Les travaux ont été clos par le Premier ministre, Christophe Dabiré.

Des participants aux assises nationales

Au terme de trois jours de travaux, les participants ont pris la résolution d’accompagner les décisions du gouvernement dans la mise œuvre des recommandations issus des Assises nationales de l’éducation, d’aider les communautés à s’approprier lesdites décisions et de susciter leur pleine implications dans la mise en œuvre de celles-ci. Ils ont par ailleurs recommandé l’accomplissement diligent des conclusions des actes de ces assises par le gouvernement. La mise en place d’un dispositif de suivi évaluation  de la mise en œuvre des propositions adoptées.

Au sortir des travaux, le ministre de l’Education nationale, Stanislas Ouaro,  a expliqué que les assises nationales ne sont que des instances de propositions de toute la communauté dans le sens du développement de notre système éducatif. «  Concernant le rapport avec les syndicats, il a été  recommandé de mettre en place des structures de dialogue permanent au niveau du ministère et à l’échelle décentralisée.  Nous avons décidé de sensibiliser sur  l’importance et la place de l’enseignant dans les différents milieux, afin de  le remettre au centre du développement de notre pays », a-t-il confié.

Au sujet des examens et concours il n’y a pas  eu de consensus, a affirmé M. Ouaro. «  Pour le CEP on n’a pas  pu trancher mais on a souhaité que l’accent soit mis davantage sur la sensibilisation qui va aboutir à la suppression du certificat d’étude primaire. Nous souhaitons aussi  que le déroulement du BEPC se fasse en un seul tour.  Les discussions ont aussi concerné  l’harmonisation autour de l’organisation du BAC qui se fera par le ministère en charge de l’Education ».

Pour les langues nationales il a été proposé que les textes d’application de la loi d’orientation portant officialisation et promotion des langues nationales qui a été  adoptée en mai 2019 puissent être adoptés rapidement. Il s’agit du document de politique linguistique qui doit être adopté en conseil des ministres. « Nous sommes prêts et ça sera déposé bientôt. A la suite de cela, il faut que le document de stratégie puisse être aussi adoptée. Nous avons aussi une validation de la commission nationale de planification du développement ».  Bientôt tous ces documents vont être adoptés  afin de favoriser le développement des langues nationales et un  financement de l’Education, a poursuivi le ministre de l’Education qui souhaite également que toutes  les communautés s’engagent à aller vers un  pacte pour le renouveau du système éducatif.

Le premier ministre nous a engagés  à l’effet très rapidement de préparer tous les documents d’adoption des actes parce que tout cela a été souhaité, a  expliqué le ministre de l’Education. « Dès lundi prochain l’équipe va travailler sous ma supervision afin que nous puissions déposer le projet de feuille de route,  le projet de mécanisme de suivi de la mise en œuvre des recommandations des  assises.  A ce niveau certains participants avaient souhaité que les syndicats  acceptent que nous ayons une trêve de 5 ans  pour la mise en œuvre des conclusions, ce que les syndicats ont refusé,  on va en discuter. L’objectif à terme  c’est d’aboutir à un pacte pour le renouveau du système éducatif adopté par l’engagement de tous les acteurs.  La gratuité de l’éducation va être élargie au préscolaire et nous devons sensibiliser les communautés à la contribution pour la gratuité qui va permettre de développer le système éducatif ».    

W. Harold Alex Kaboré

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