Société

Covid-19 : le gouvernement annonce la réouverture des frontières à compter du 1er décembre

Au temps fort de la pandémie de la covid 19, le Burkina Faso enregistrait à la date du 20 mars 2020, 40 cas de contamination. Ouagadougou avait alors durcit les mesures sur les voyages et les gestes barrières pour freiner la propagation du virus. Le gouvernement décidait à cet effet de la fermeture des aéroports de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, aux vols commerciaux, pour une durée de deux semaines, renouvelable, à compter du 21 mars 2020 à minuit ; excepté pour les vols intérieurs et militaires et le fret.  «  Après de larges consultations, j’ai décidé la fermeture des frontières terrestres et ferroviaires, pour une durée de deux semaines, renouvelable, à compter du 21 mars 2020 à minuit, à l’exception du fret » avait déclaré le Président burkinabè à la télévision d’Etat. On se rappelle également qu’un couvre-feu de 19h00 à 5h00 du matin, sur toute l’étendue du territoire, avait été instauré  à partir du 21 mars 2020 à minuit.

Le premier des Burkinabè précisait qu’en plus de la lutte contre le terrorisme, le peuple devaient se mobiliser contre le coronavirus, en se conformant strictement aux consignes et aux mesures édictées. « Le Gouvernement pour sa part va assurer la prise en charge gratuite des malades et continuera à garantir l’approvisionnement de notre pays en produits de première nécessité, tout en veillant au contrôle des prix », avait-il ajouté.

L’ensemble de ces mesures ont été progressivement allégées ou supprimées mais la fermeture des frontières, elle, est restée en vigueur. Mais dans le compte rendu du conseil des ministres de ce 17 novembre, au titre du ministère de la Santé,  le gouvernement a examiné un décret portant réouverture des frontières terrestres et maritimes du Burkina Faso à compter du 1er décembre 2021. L’annonce en a été faite par le ministre de la Communication, Ousséni Tamboura, dans un résumé des grands points abordés lors de ce conseil. « Cette réouverture se fera sous conditions comme dans les pays de la sous-région.  Il faudra présenter un test PCR ou un Pass vaccinal. Cela va permettre aux populations et à toutes les personnes dont la mobilité avait été  réduite  de travailler et de contribuer à  relancer l’économie », a-t-il confié.

W. Harold Alex Kaboré

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