Société

Révision code du travail : patrons et travailleurs font bouger les lignes

(A l’extrême g.) le représentant du ministre de la Fonction publique recevant le rapport

Lancés le 22 octobre 2019, les travaux de la concertation entre le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) et l’Union d’action syndicale (UAS) sur la révision du code du travail ont pris fin le 9 septembre   2020.  Le rapport des discussions a  été déposé au ministère de la Fonction publique, le  11 du mois courant  à Ouagadougou.

A l’issu de la concertation entre le CNPB et l’UAS autour des dispositions non-consensuelles de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi portant code du travail, les conclusions ont été portées à la connaissance du représentant du ministre de la Fonction publique, Jean-Marie Sompougdou.

Ce cadre a réuni 30 délégués, employeurs et travailleurs. Les séances de réexamen des dispositions non-consensuelles ont débuté le 10 juin 2020 et ont pris fin le 9 septembre 2020.  Les deux parties ont réfléchi sur l’ensemble des points de divergence en vue de trouver le juste milieu qui va permettre l’élaboration d’un outil de régulation des relations professionnelles, prenant en compte les intérêts de toutes les composantes du monde du travail. Les deux parties, après avoir échangé sur ces points, ont fait des concessions, précisément au niveau de la durée et du renouvellement du contrat de travail à durée déterminée (CDD) pour les nationaux et les non nationaux.

Lire aussi : la synthèse du rapport des discussions entre le CNPB et l’UAS.

Selon le président du mois des centrales syndicales, Inoussa Nana, auparavant dans le code, les contrats étaient renouvelés de façon répétée. « Avec les concertations, nous avons pu avoir des satisfactions sur la limitation des renouvellements. Lorsqu’un contrat a été renouvelé deux fois, la troisième fois normalement, on doit pouvoir passer à un CDI », a-t-il indiqué.

Photo de famille à la fin des travaux

Nous avons estimé qu’il fallait qu’on ait une rencontre autour d’une préoccupation commune qui est la révision du code du travail. On est dans des périodes aujourd’hui où il faut se parler autour des objectifs qui sont communs. La question du travail est une question assez importante. La mise en œuvre des dispositions qui doivent régir les relations entre employeurs et travailleurs doit être réfléchie, a estimé le premier vice-président du CNPB, Seydou Diakité.

W. Harold Alex Kaboré

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