Defense & Sécurité

Piratage des réseaux de téléphonie mobile : la gendarmerie met le grappin sur deux individus

La brigade de Gendarmerie de Ouagadougou a démantelé un réseau de  piratage des flux de communication d’Orange Burkina et de l’Onatel. Le mode opératoire de ces individus mal intentionnés a été expliqué à la presse, ce 26 août 2020 au camp Paspanga.

A la suite  d’une plainte de deux opérateurs de téléphonie mobile de place pour piratage de leurs réseaux, la brigade de gendarmerie de Ouagadougou  a ouvert une enquête circonstancié dans le but de découvrir les fautifs.  Les recherches ont conduit les pandores, le 18 août,  au niveau d’un kiosque de paiement électronique.  Grace aux grosses transactions journalières effectuées par l’un des clients dudit lieu de commerce, les enquêteurs ont pu mettre la main sur l’un des présumés auteurs du piratage. Il est de nationalité étrangère. Par la suite, une perquisition à son domicile sis au quartier Hamdalaye de Ouagadougou, a permis de saisir un lot de matériels : une simbox de 127 cartes SIM, deux machines servant à la captation des différents  réseaux de téléphonies, 6 modems de connexion, deux lots d’antennes fouets, deux batteries , 7 fils de connexion et un onduleur. A quoi servent ces appareils ? Le réseau de pirates (2 personnes) travaillait avec ces équipements installés aussi bien à l’étranger qu’au Burkina Faso. Selon les explications des représentants des sociétés de téléphonie mobile,  les pirates proposent  des coûts réduits à des transporteurs internationaux du trafic d’appels. Cela leur permet donc d’acheminer parallèlement un trafic d’appels de manière frauduleuse et d’en tirer profit. Les gains sont essentiellement importants sur les appels internationaux.

Conséquences du piratage

– difficultés de traçabilité des appels et des individus pour les FDS

– Mauvaise qualité du réseau due à l’utilisation du matériel non conforme.

–  Impossibilité de localisation d’un tiers quand il se déplace.

– Perte pour les réseaux mobiles en termes de plusieurs millions de francs CFA.

-L’utilisation d’indicatif non correspondant au pays.

Le commandant de la compagnie  de Ouagadougou, Jacques Ouédraogo, a invité les usagers à redoubler de vigilance et à ne pas hésiter à faire appel au service de sécurité en composant le 16 pour la Gendarmerie, le 1010 pour le centre nationale de veille et d’alerte et le 17 qui permet de joindre la Police.

                                                                                           W. Harold Alex Kaboré

Alex.kabore@lobspaalga.com

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page