Santé

Ministère de la Santé : Claudine Lougué fait bon accueil à ses nouvelles recrues

Le ministre de la Santé, Claudine Lougué (milieu)

Pour la première fois, les diplômés des écoles publiques et privées de formation en santé ont été honorés à la fin de leur formation. En effet, des 7 315 lauréats de l’examen de fin de formation, seuls les majors ont reçu leurs parchemins dans la matinée du vendredi 21 août 2020 à Ouagadougou.

C’est dans la somptueuse salle de la CARFO (Caisse autonome de retraite des fonctionnaires) que la cérémonie de remise des diplômes a eu lieu. Personnalités politiques, responsables d’écoles publiques et privées de formation en santé, encadreurs et parents des lauréats s’y sont donné rendez-vous pour rendre hommage aux  7 315 agents de santé formés entièrement par les écoles publiques et privées du Burkina Faso et en fin de cycle cette année. Cette cérémonie d’hommage est une première, selon Mme le ministre de la Santé qui a affirmé faire de la formation des ressources humaines une priorité.

Lobs numérique · Ramata Edwige Ilboudo Diallo, sur la formation des diplômés

Après donc la création de la Direction de la production des ressources humaines (DPRH) en 2018 et le renforcement de la qualité de l’organisation des examens nationaux de fin d’études des écoles publiques et privées de formation de base des personnels paramédicaux et sages-femmes, ledit département a jugé bon de mettre en place ce cadre pour permettre aux 57 écoles publiques et privées de santé de célébrer avec leurs élèves le travail accompli.

Les 7 315 diplômés se répartissent en 14 filières

A cette occasion, le ministre de la Santé, Claudine Lougué, a formulé ses conseils en ces termes : « L’école dans laquelle vous vous engagez est très ambivalente, à la fois généreuse et impitoyable, reconnaissante et réprimant. N’ayez point peur ! Appuyez-vous toujours sur l’éthique et la déontologie et mettez toujours au centre de votre action l’intérêt supérieur de la personne humaine ».

Un message qui ne semble pas être tombé dans l’oreille d’un sourd car, selon le porte-parole des récipiendaires, Abdoul Dolobzanga, leur carrière se fera sous l’impératif « dévoué et engagé pour des prestations de soins dans le respect des droits humains ». A cet effet, M. Dolobzanga, major (17,10 de moyenne) de la promotion 2019 des infirmiers diplômés d’Etat, a invité ses camarades à traiter leurs futurs patients avec le plus grand dévouement et sans aucune sorte de distinction.

Zalissa Soré

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