Société

USTA – Université de Ouahigouya : Une alliance pour le bonheur des étudiants

Très attendue de part et d’autre, la convention de partenariat entre l’USTA (Université Saint Thomas d’Aquin de Ouagadougou) et l’université de Ouahigouya a eu lieu dans l’après-midi du vendredi 17 juillet 2020 à Ouagadougou.

Le Pr Jacques Simporé, recteur de l’USTA (à d.), et le Pr Laurent Ouédraogo, président de l’université de Ouahigouya, après la signature

A travers leurs deux signatures, le Pr Jacques Simporé, recteur de l’USTA, et le Pr Laurent Ouédraogo, président de l’université de Ouahigouya, ont scellé une alliance, d’une durée de cinq ans renouvelable, entre grande et petite sœur.

En effet, si la première a ouvert ses portes en 2004, la seconde, quant à elle, est officiellement devenue une université le 31 décembre 2017, ce grâce à la transformation du Centre universitaire polytechnique de Ouahigouya créé en 2010. Mesurant donc le travail qu’ils ont à abattre, ses premiers responsables comptent sur l’expérience de l’Université Saint Thomas d’Aquin car, s’ils disposent pour le moment de deux Unités de formation et de recherche (UFR sciences de la Santé et UFR Sciences et Technologies), ils envisagent élargir très prochainement les offres de formation.

Pour plus d’informations sur les offres des deux universités :

Mais au temple du savoir à Ouahigouya, le problème est que le corps enseignant est composé de 60% de vacataires, sans compter que l’université ne dispose pas de certains profils. Et selon son président, le Pr Laurent Ouédraogo, leur choix s’est porté sur l’USTA, cette structure confessionnelle et privée, pour une bonne raison : « Jusque-là nous n’avons pas, au plan national, une académie de cette envergure avec laquelle on peut travailler à l’échelle d’une université. Aussi, ils forment des médecins et nous aussi. On a donc un terrain commun », a-t-il souligné.

Photo de famille des officiels

Cette coopération va donc se développer dans la création de formation, en s’appuyant sur les besoins du marché. Il s’agira aussi, dans le domaine scientifique, d’accompagner la recherche pour alimenter la connaissance et le développement socioéconomique. « Au-delà de ces deux aspects, nous espérons également pouvoir encourager nos étudiants à travailler ensemble pour développer le volet culturel. Ils viennent de plusieurs horizons et chacun a sa culture qu’il peut partager avec les autres pour qu’ils apprennent à se découvrir », a indiqué le Pr Laurent Ouédraogo. A son avis, ce genre d’initiatives, si elles viennent des apprenants, peut faciliter leur vivre ensemble et créer une dynamique pour le développement du pays. Les responsables qu’ils sont pourront alors leur proposer des cadres beaucoup plus formels.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le recteur de l’USTA, Pr Jacques Simporé, en attend autant. « Nous souhaitons qu’il y ait une synergie d’actions entre les deux institutions. Culturellement parlant, nous pourrons les inviter à la semaine culturelle Saint Thomas d’Aquin. On peut même avoir des échanges au niveau du sport, des chants, etc. », a déclaré le premier responsable de cette université qui compte cinq facultés, un institut et une école doctorale ainsi que 3 090 étudiants (dont 57% de filles) de 14 nationalités. Il estime donc que les jeunes doivent se connaitre et travailler ensemble pour le développement des espaces CEDEAO, UEMOA et CAMES.  

Zalissa Soré

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