Après 24 heures de flou, l’ordonnance de mise en liberté provisoire du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a été exécutée par la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Selon des sources proches du dossier et de son entourage, l’officier supérieur a quitté son lieu de détention peu avant 15h. C’est l’épilogue des tractations qui ont eu cours depuis la signature de l’ordonnance dans la journée d’hier, jeudi 15 décembre 2022. On imagine déjà la joie de ses proches et des ses partisans et le chaleureux accueil qui lui sera réservé.
Cette fois, les nouvelles sont bonnes contrairement au mince espoir vite évanoui de février 2022 lorsqu’en lieu et place de l’exécution de l’ordonnance de mise en liberté provisoire dont il venait de bénéficier, la justice militaire avait ajouté l’infraction de « blanchiment de capitaux » dans le dossier de l’ancien commandant du 14e Régiment d’infanterie commando (RIC) de Ouahigouya. Du couple patron des Mambas verts n’avait pu humer l’air frais de la liberté.
Pour rappel, le lieutenant-colonel Zoungrana avait été arrêté en décembre 2021 pour tentative de putsch contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré. A cette infraction était venue se greffer celle de blanchiment de capitaux.
la présente ordonnance de mise en liberté provisoire ne met pas fin, évidemment, à la procédure judiciaire qui le vise mais au moins, l’officier supérieur bénéficie du sacro-saint principe de la procédure judiciaire qui veut que la liberté soit la règle et la détention, l’exception.
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