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Velléités d’augmentation du prix du pain par les boulangers: pour le ministre du Commerce la baguette reste à 150 F

Situation nationale oblige, trois ministres du gouvernement de la Transition ont animé un point de presse au Service d’information du gouvernement (SIG), ce jeudi 28 avril 2022. Il s’agit du Porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, la cheffe de la diplomatie burkinabè Olivia Rouamba et le ministre en charge de l’Industrie et du Commerce, Abdoulaye Tall. Avec eux il a été question du délai supplémentaire que demande la Transition à la CEDEAO, la mission dépêchée par le chef de l’Etat à Bamako mais aussi des velléités d’augmentation du prix du pain. Sur ce dernier sujet, le ministre du Commerce rassure qu’une seule partie ne peut augmenter le prix du pain.

Abdoulaye Tall, ministre du Commerce

Le ministre de l’Education nationale également Porte-parole du Gouvernement, Lionel Bilgo, son collègue en charge du Commerce, Abdoulaye Tall et la ministre des Affaires étrangères, Olivia Rouamba ont animé le point de presse du gouvernement de ce jour qui a porté de façon générale sur la situation nationale. Tour à tour, chacune de ces autorités s’est prononcée suivant son domaine de compétence. Ce faisant, après introduction faite par le ministre Lionel Bilgo, son collègue en charge de l’Industrie et du Commerce, Abdoulaye Tall a entretenu les journalistes sur les velléités des boulangers à faire passer le prix de la baguette de pain de 150 à 200F. A ce sujet, le ministre du Commerce a rassuré qu’une seule partie ne peut augmenter le prix du pain. De ce fait, l’annonce de la fédération des patrons de boulangeries d’augmenter n’a d’après lui aucune valeur. Et d’ajouter que des structures de contrôle vont veiller à ce que le prix de 150 F soit respecté jusqu’à ce que l’autorité habilitée (un comité tripartite ) décide de le faire.

Pour sa part, Olivia Rouamba a confirmé que la Transition a souhaité délai supplémentaire afin que des missions se fassent sur le terrain en vue de prendre la mesure de la situation. Par ailleurs, le plus important à retenir est que l’institution sous-régionale est dans une dynamique d’accompagnement de la Transition burkinabè . Elle en veut pour preuve le fait que la CEDEAO va octroyer à notre Etat 10000 tonnes vivres pour parer à la crise humanitaire. En plus de cela, la ministre a relevé que malgré la suspension de notre pays par la CEDEAO, celle-ci a autorité le chef d’état-major général des armées à prendre part à toutes les rencontres de la communauté et ce dans le cadre des initiatives militaires de la sous-région.

Quant au Porte-parole du gouvernement, il s’est penché sur la visite au Mali d’une mission envoyée par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Sandaogo Damiba. Pour lui, l’objectif de cette visite « nécessaire et utile  » est de pouvoir créer une collaboration entre Bamako et Ouaga, d’harmoniser une stratégie afin d’engranger des résultats probants de part et d’autres dans la lutte contre le terrorisme car conclut-il aucun pays de la sous-région ne sera en sécurité tant que le Mali, le Burkina et le Niger ne le sauront.

Roukiétou Soma

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