Politique

Réconciliation nationale: les 119 membres du conseil d’orientation et de suivi installés

Les membres du conseil national d’orientation et du suivi de la réconciliation nationale(CNOS), au nombre de 119 dont 34 femmes,  ont été officiellement installés ce jeudi 20 janvier 2022 par le Président du Faso au cours d’une cérémonie à Kosyam. Présidée par le Premier ministre, Lassina Zerbo, cette structure est composée, entre autres, de membres du gouvernement, de militants de l’opposition politique et de la majorité, de responsables d’institutions, de chefs coutumiers et de leaders religieux.

Le président Kaboré à l’installation du CNOS

C’est lors d’une cérémonie solennelle que les 119 membres du conseil national d’orientation et de suivi de la réconciliation nationale ont officiellement pris fonction. On y compte 34 femmes. Ils ont été installés par le président du Faso, Roch Marc Kaboré. Le CNOS est un organe consultatif  qui sera chargé de suivre l’action gouvernementale en matière de réconciliation. Ses charges seront imputées au budget de l’Etat. Ses membres sont issus d’institutions et de structures diverses. Outres celles indiquées plus haut, y siègent des membres du Conseil Constitutionnel, du Conseil Supérieur de la Magistrature, de la Grande Chancellerie des Ordres burkinabé, du Conseil Economique et Social,  du Médiateur du Faso, du Conseil Supérieur de la Communication, du Haut Conseil pour le dialogue social, des OSC, entres autres.

Une vue d’ensemble des membres du CNOS

Pour le chef de l’Etat, l’histoire socio-politique mouvementée de notre pays nous a légué de nombreux problèmes et conflits, ouverts ou latents, qui attendent d’être résolus. Leur résolution consensuelle est un passage obligé, pour donner un nouvel élan à notre conscience collective, en tant que nation, afin de nous permettre d’envisager l’avenir avec assurance. C’est en cela que selon lui, l’installation, des membres du Conseil National d’Orientation et de Suivi (CNOS) marque un tournant décisif dans notre engagement pour la réconciliation nationale et la cohésion entre les fils et filles du Burkina. Cela d’autant plus qu’à ses yeux, cette structure aura un grand rôle à jouer au  Forum national sur la Réconciliation à venir ; lequel forum sera « un rendez-vous historique pour les Burkinabè, qui auront alors l’occasion, de se parler en toute franchise, d’examiner toutes les questions de réconciliation qui se posent à notre pays, de s’entendre sur les solutions proposées, de tourner la page de notre histoire tumultueuse, et de se donner la main pour construire un nouvel avenir ».

Selon le président du Faso, la réconciliation que nous voulons pour notre pays, doit être véritable, sincère et profonde et dont l’atteinte requiert une double exigence d’humilité et de pardon : l’humilité pour ceux qui ont commis des fautes, et qui doivent accepter faire repentance et le pardon pour ceux qui ont été offensés, et qui doivent accepter de tourner la page. Par conséquent, « la réconciliation étant une cause nationale de premier ordre, elle doit s’élever au-delà de nos égos et de nos calculs personnels », a-t-il ajouté. D’où d’ailleurs son  appel à l’adhésion de toutes et de tous à ce processus « afin qu’ensemble, nous puissions trouver le chemin le plus adéquat, pour en finir avec les heures difficiles de notre histoire commune, et nous projeter sereinement dans un avenir prometteur », a conclu le président Kaboré.

Roukiétou Soma  

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