Société

Installation des membres du CES : Les 6 priorités de Bonaventure D. Ouédraogo

Le nouveau président et les 90 conseillers du Conseil économique et social (CES) ont été installés dans leur fonction. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le président du Faso ce jeudi 21 octobre 2021 à Kosyam. Un mandat que le président et son équipe placent sur 6 principaux axes.

Il est le 12e président à prendre la  tête du Conseil économique et social (CES) du Burkina Faso depuis sa création en 1959. Succédant à Moise Napon, Bonaventure D. Ouédraogo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a pris officiellement les commandes de cette institution après sa nomination en Conseil de ministres le 29 septembre 2021.

Avec son équipe de 90 conseillers, Bonaventure D. Ouédraogo attend relever les défis du CES. Pour ce faire,  durant son mandat,  il orientera ses actions sur six (6) principaux axes. Il s’agira pour eux de revisiter le cadre juridique du CES pour le rendre plus efficace, de développer la culture de redevabilité par une reddition des comptes à leurs mandataires, d’accroitre davantage la pertinence des avis et recommandations, de plaider pour une mise en œuvre effective du mécanisme de suivi de la mise en œuvre des recommandations et des avis au niveau de l’exécutif, de plaider pour un renforcement des capacités de l’institution et l’amélioration des conditions de travail et enfin de renforcer l’action du CES au niveau international. Ces challenges, dira le premier responsable de cette institution étatique, ne pourront être relevés que si leur mandat est marqué du sceau de la créativité, de l’innovation, de la sagesse et de la rigueur au travail. « Aux conseillers entrants, je me fais le devoir de nous engager tous à consentir sans réserve notre temps, notre intelligence et notre savoir-faire pour mener à bien la mission que la nation entière nous assigne » s’est-il engagé.

Renouvelés à plus de 90%, les membres de la doyenne des institutions publiques, sont appelés par  le chef de l’Etat, Roch Marc Kaboré, à faire de cette structure un puissant instrument de consolidation du dialogue démocratique au Burkina Faso. Selon Roch Kaboré, cela n’est possible qu’à une condition : que les acteurs puissent s’engager, travailler sans relâche et surtout travailler à imposer leur marque à l’institution étatique, ce à travers  la pertinence de leurs avis et recommandations, qui doivent se bâtir sur l’expérience, la science, la sagesse et de la diversité de sa composition.

Camille Baki 

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