Justice

Procès affaire Thomas Sankara : des personnes physiques et morales souhaitent son enregistrement et sa diffusion

Dans une lettre ouverte en date du 7 octobre 2021, adressée au président de la Chambre de première instance du Tribunal militaire de Ouagadougou, un groupe de personnes physiques et morales souhaite que le procès sur l’affaire Thomas Sankara et autres soit enregistré et diffusé.

L’ex-président Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 1987 avec 12 compagnons d’infortune

Ouagadougou  le 7 octobre  2021 

Les Personnes morales et physiques signataires

A

Monsieur le Président de la Chambre de première instance du Tribunal Militaire de Ouagadougou

Objet : Enregistrement et diffusion

du procès de l’affaire Thomas Sankara

 et Autres   

Monsieur le Président,

Nous, Personnes physiques et morales ci-dessous nommées, avons appris avec joie et soulagement la nouvelle de l’ouverture du procès de l’affaire Thomas Sankara et Autres le 11 octobre 2021.

Ce procès tant attendu par nos Organisations, les victimes et par l’ensemble du peuple Burkinabè, permettra sans nul doute de connaître les contours de cette tragédie qui a marqué d’une pierre noire, l’histoire de notre pays.

Au regard de la dimension exceptionnelle de ce procès, nous voudrions vous demander, qu’au-delà de la manifestation de la vérité tant attendue, les débats qui en résulteront puissent entre autres servir :

  • de référence historique, accessible aux générations présentes et à venir, toutes compétences et tous intérêts confondus ;
  • d’outil pédagogique inestimable et inespéré pour le peuple Burkinabè et les autres peuples ;
  • de référence internationale dans la validation de la justice comme voie idéale de résolution pacifique du contentieux social et politique…

Pour toutes ces raisons nous venons vous demander la mise en œuvre de l’enregistrement et /ou la diffusion publique  des débats du procès, en fondant nos espoirs sur l’alinéa 2 de l’article 314-5 du Code de Procédure Pénale (CPP) qui dispose :« Exceptionnellement, le Président de la Chambre, sur réquisition du Procureur général, peut autoriser l’emploi d’un des moyens visés à l’alinéa 1 du présent article, par ordonnance spécialement motivée. »

Veuillez agréez, Monsieur le Président, l’expression de notre profond respect.

Ampliations :

  • Directeur de la Justice militaire
  • Procureure du Tribunal Militaire de Ouagadougou
  •  Avocats de la partie civile
  • Presse
StructuresReprésentantsSignature
Comité International Mémorial Thomas SankaraCol r Pierre OUEDRAOGO 
Balai CitoyenOusmane LANKOANDE 
Mouvement EndogèneBarthelemy TENKODOGO 
Centre National de Presse Norbert ZongoSiriki DRAME   
Deux Heures pour KamitaSerge I. BAYALA 
Association des Anciens Étudiants formés à CubaStanislas DAMIBA 
  Pour les familles des victimesPaul SANKARA 
Céline BAMOUNI 
Paul DIPAMA 
Martin ZAGRE 

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