Elysée Ouédraogo, le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a pris fonction ce 02 août . La passation de charge entre lui et le président sortant, Newton Ahmed Barry, a eu lieu ce matin au siège de l’institution à Ouagadougou.
A partir d’aujourd’hui et ce jusqu’en 2026, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sera sous la coupe du magistrat Elysée Ouédraogo. Le remplaçant d’Ahmed Newton Barry mesure bien la lourde tâche qui l’attend. « Je suis conscient de la responsabilité qui pèse sur mes épaules », a-t-il déclaré. La réussite de sa mission, dit-il, ne saurait se faire sans le soutien des uns et des autres, notamment les anciens présidents de l’institution mais aussi tous les acteurs épris de paix et de justice. « Organiser des élections crédibles, équitables et transparentes », c’est le défi que s’est lancé Elysée Ouédraogo, désormais premier responsable de CENI. Pour y arriver, lui et les autres commissaires ont, entre autres stratégies, celle de créer une dynamique interne. Cette dynamique permettra, selon le nouveau président de la CENI, de créer une cohésion entre les commissaires d’une part, entre ces derniers et les agents administratifs d’autres part, et enfin la cohésion au sein du personnel. Ce, au prix du sens élevé du sacrifice et de l’engagement. C’est le leitmotiv du nouveau président, par ailleurs ancien directeur de cabinet de l’ancien président de la CENI, Barthelemy Kere.
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Pour le président sortant, Newton Ahmed Barry, cette cérémonie de passation de charge symbolise le charme de la démocratie et de l’alternance. C’est avec la tête haute et la conscience du devoir accompli qu’il quitte l’institution, a-t-il précisé. Il se félicite d’avoir organisé des élections qui ont été validées à la virgule près par le Conseil constitutionnel. Mieux, dit-il, une élection ou les challengers qui ont perdu sont allés féliciter le vainqueur. Outre cet acquis, le président sortant de la CENI, se réjoui de laisser, entre autres « héritages » à son successeur, une mutuelle dynamique qui a en compte, 4 millions de francs CFA. Le président entrant a du reste souligné: « Nous devons compter sur les commissaires sortants et les autres devanciers, pas pour prendre des instructions mais pour prendre leurs conseils et solliciter leur appui »
Camille Baki
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