Santé

Journée mondiale des hépatites : une association appelle à un plan de riposte au Burkina

A l’occasion de la journée mondiale des hépatites virales, l’association SOS Hépatite Burkina, sonne la mobilisation dans la lutte contre cette maladie. Elle a remis aux premiers responsables du ministère de la Santé un document de plaidoyer ce mercredi 28 juillet 2021 à Ouagadougou.

Quelques membres de l’association SOS hépatite Burkina

Il y a urgence de riposte contre cette maladie; à tel point que l’association SOS hépatite Burkina affirme qu’on ne peut plus attendre. Il n’y a pas de temps à perdre selon les déclarations de Justine Yara, présidente de cette association, à l’occasion de ce 28 juillet, journée dédiée aux hépatites virales. « L’hépatite est une maladie silencieuse », a déclaré madame Yara. C’est pourquoi les questions relatives au financement de la prise en charge de cette pathologie doivent trouver des réponses rapides, a-t-elle poursuivi. Pour cette association, dite pionnière dans la lutte contre les hépatites virales, notamment les hépatites B et C, chaque 30 secondes, une personne en meurt .

Pour Sos hépatite Burkina, 3 millions de burkinabè vivent avec l’hépatite B et C, soit 90% infectées par le B et 80% par le C. Tirant la sonnette d’alarme, la structure de madame Yara plaide pour un plan d’urgence de mobilisation des financements pour leur prise en charge. Mme Yara souhaite par ailleurs que les autorités n’attendent plus pour faciliter la disponibilité et l’accessibilité aux traitements sûrs et efficaces et d’accorder des subventions aux associations qui luttent contre les hépatites virales.

La présidente de l’association, madame Yara remettant le document de plaidoyer au SG du ministère de la Santé

Message reçu 5/5 par le secrétaire général du ministère de la Santé, représentant son ministre de tutelle. Wilfried Ouédraogo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a rassuré Sos hépatite Burkina que le département en charge de la Santé a inscrit la lutte contre les hépatites dans ses priorités et ce, depuis 2017. Cette information a réjoui les membres de SOS hépatite Burkina qui espèrent une élimination de cette maladie à l’horizon 2030. Un objectif qu’il serait possible d’atteindre, selon SOS hépatite Burkina,  s’il y a un engagement politique fort et courageux du gouvernement.

Camille Baki

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