La joie est certainement immense dans le camp de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, en cette journée du mercredi 31 mars 2021. En effet, la Chambre d’appel de la CPI, Cour pénale internationale, a confirmé l’acquittement en première instance de l’ex chef d’Etat.
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Inculpé à partir du 30 novembre 2011 par cette même juridiction pénale internationale pour quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité, celui qui avait été arrêté en compagnie de son épouse avait alors été incarcéré au centre de détention de la Cour, à La Haye (Pays-Bas). Ses avocats vont tout de suite réclamer sa relaxe. Mais il faudra attendre après sept ans de détention préventive, soit le 15 janvier 2019, pour que « le boulanger d’Abidjan » soit acquitté par la CPI.
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Le Woody de Mama, comme on le surnomme, n’aura cependant pas le temps de savourer sa victoire puisque le lendemain du verdict, la CPI suspend sa remise en liberté après un nouvel appel déposé par le bureau de la procureure, Fatou Bensouda, recours qui devait être examiné sur le fond par la chambre d’appel à partir du 1er février 2019. Néanmoins Laurent Gbagbo était libéré le jour même de son acquittement sous conditions. Il devait résider en Europe en attendant un éventuel procès en appel.
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Par ailleurs, il faut rappeler que Laurent Gbagbo et trois de ses ministres ont été condamnés, le 18 janvier 2018, par la cour d’assises d’Abidjan à vingt ans de prison et une amende de 329 milliards de francs CFA pour « vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires, complicité de vol en réunion par effraction, destruction d’une installation appartenant à autrui, détournement de deniers publics ». Ce braquage de la BCEAO avaient eu lieu en vue d’obtenir des liquidités en pleine crise postélectorale, selon certains analystes.
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