Politique

Pacte de bonne conduite : 3 des 13 candidats absents à la cérémonie de signature

Candidats, partis ou formations politiques, regroupements d’indépendants, médias, organisations de la société civile(OSC) et entreprises de publicité  ont signé un pacte de bonne conduite dans la perspective du double scrutin du 22 novembre. La signature officielle de cet engagement est intervenue ce 26 octobre 2020, à la salle des banquets de ouaga 2000, et 3 des 13 candidats à la présidentielle étaient absents.

Photo de famille des parties signataires du code de bonne conduite

Kadre Desiré Ouédraogo, Ambroise Farama, Abdoulaye Soma sont les trois candidats à la présidentielle qui n’ont pas apposé leurs signatures sur le pacte de bonne conduite, parce qu’absents, pour des raisons non révélées à la presse, de la cérémonie. En revanche, tout comme à la signature de l’accord politique entre partis d’opposition, Yacouba Isaac Zida s’est fait représenter à cette cérémonie, qui se veut une école du respect des différences et des opinions plurielles pendant la campagne électorale. Pour le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano,  les moments de fragilité et de tensions diverses que traversent le pays commandent que des garde-fous soient établis tant sur le plan comportemental que sur le terrain de la communication politique. C’est pourquoi, ce code de bonne conduite semble être un moyen de garantir des élections présidentielles et législatives apaisées.

Mathias Tankoano, président du CSC aux signataires du code

Les éléments du pacte qui engagent les partis politiques

A 5 jours de l’ouverture officielle de la campagne, un défi attend les partis ou formations politiques. Celui de  « Faire du Burkina un exemple de démocratie, de liberté et de valeurs humaines », a exhorté le premier responsable de l’instance de régulation des médias burkinabè. Ainsi, il est demandé à tous les acteurs politiques de s’engager à inscrire leurs discours dans une saine émulation des idées, du respect mutuel, de la courtoisie, du rejet de toutes les formes de violence,  de privilégier le dialogue, le respect  de la loi et l’utilisation des voies légales de recours. Les acteurs politiques se sont aussi engagés à respecter et à faire respecter les consignes sanitaires et sécuritaires et sont aussi interpelés à une saine utilisation des réseaux sociaux.

Lobs numérique · Mathias Tankoano sur le rôle des médias en période électorale

Camille Baki

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