Politique

Journée nationale de la liberté de la presse : les élections s’invitent dans les débats

La 22e édition de la journée nationale de la liberté de presse au Burkina Faso, a été célébrée sous le thème : « le journalisme à l’épreuve de l’éthique et de la déontologie en période électorale ». Le professeur Théophile Balima, avec 3 autres panelistes se sont entretenus à cette occasion avec des journalistes au Centre de presse Norbert Zongo, à Ouagadougou.

Les panelistes du jour sont revenus sur les enjeux des élections et l’attitude que le journaliste devra adopter

Les panelistes sont formels, en période électorale, l’équité et l’équilibre de l’information doivent prévaloir. Cette piqure de rappel de ces règles de base du journalisme sont attendues  de la part des hommes et femmes de médias à quelques semaines du lancement officiel de la campagne électorale. Période d’ailleurs qualifiée de sensible, avec de la tension et des rivalités, par le professeur Théophile Balima. C’est pourquoi, il invite les historiens des temps modernes à être conscients que les échéances électorales  sont des périodes avec des enjeux de communication politique et de s’assigner plus de rigueur dans la collecte et le traitement de l’information. Car, dit-il, en période électorale, les lecteurs sont sévères envers les journalistes. Pour le directeur des rédactions de L’Observateur Paalga, Ousseni Ilboudo, le journaliste doit prendre ses distances avec le politique pour éviter d’être le chargé de communication ou un attaché de presse de celui-ci.

Lobs numérique · Ousseni Ilboudo donne des pistes de solutions aux journalistes

Les participants du jour étaient suspendus aux lèvres des panelistes

Comment se prépare la couverture de la campagne électorale au sein des organes de presse ?

Une chose est sûre, les journalistes seront sur le terrain pendant la campagne à venir. Les organes de presse peaufinent leur stratégie pour la couverture, même s’ils sont confrontés aux problèmes d’effectifs. C’est pourquoi au quotidien L’Observateur Paalga, aux dires de son directeur des rédactions, du travail est fait pour veiller à l’équité et à l’équilibre de l’information, et il en veut comme mesure celle du monitoring interne, qui reste une mesure de veille et d’interpellation en ces temps d’élections. Emmanuel Ouédraogo, rédacteur en chef de la télévision nationale, autre panéliste, affirme être prêt, lui et sa rédaction. Il  a affirmé qu’une charte interne a été rédigée à cet effet et ce en collaboration avec le conseil supérieur de la communication (CSC).

Lobs numérique · Jean Emmanuel, sur les dispositions prises pour la couverture des campagnes

En rappelle, la journée nationale de la liberté de la presse est célébrée chaque 20 octobre au Burkina Faso.

Camille Baki

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